Au-delà de 55 heures de travail par semaine, les neurones des quinquagénaires accusent le coup... Une étude finlandaise réalisée en Grande-Bretagne révèle ainsi les effets néfastes du surmenage professionnel sur les fonctions cognitives, passé 50 ans.

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    Travailler plus pour réfléchir moins bien. © jharela/Fotolia

    Travailler plus pour réfléchir moins bien. © jharela/Fotolia

    Pendant six ans, une équipe de médecins du Finnish Institute of Occupational Health a suivi 2.214 fonctionnaires britanniques de plus de 50 ans, dont la moitié travaillait entre 41 heures et 55 heures par semaine et les autres souvent plus. Tous les volontaires ont été soumis à une batterie de tests cognitifs afin d'évaluer leurs capacités intellectuelles.

    Le résultat fait réfléchir. « Les personnes dont la duréedurée de travail hebdomadaire était supérieure à 55 heures ont présenté les plus mauvais scores au test de vocabulaire » précisent les rédacteurs de la revue spécialisée Impact Médecine, qui relate cette étude (publiée initialement dans la revue American Journal of Epidemiology, voir les liens au bas de cette page). Les résultats n'étaient guère plus satisfaisants en matièrematière de raisonnement.

    Stress, épuisement, mauvaise hygiène de vie... : les raisons d'un tel constat ne sont pas clairement établies. Pour vieillir en bonne santé, mieux vaut éviter les excès... Y compris l'excès de travail !