L'idée de départ est née des travaux récents sur les ARNsi : une séquence d'ARNARN, de 21 à 24 nucléotidesnucléotides, ayant la possibilité d'inhiber l'expression d'un gènegène. Si un seul gène est responsable de la croissance tumorale, un ARNsi compatible peut donc stopper la prolifération des cellules cancéreuses.
Mais encore faut-il que l'ARNsi parvienne jusqu'à la cellule cancéreuse. Pour cela, il suffit d'enrober l'ARNsi de nanoparticulesnanoparticules portant un motif moléculaire spécifiquement reconnu par des récepteurs tumoraux. Le médicament ainsi fabriqué sera injecté dans le sang, les nanoparticules devront donc pouvoir traverser les vaisseaux sanguins.
Les études ont été menées sur des souris, auxquelles les chercheurs inoculèrent une forme de cancercancer nommée " sarcomesarcome d'Ewing ". Il existe actuellement peu de traitements efficaces pour ce cancer, mais il a été démontré que sa croissance peut être stoppée par la mise en silence d'un seul gène spécifique. "Cela nous est apparu comme un système modèle, une preuve du principe" souligne Timothy Triche, du Children Hospital Los Angeles, qui dirige un des deux groupes collaborant dans cette recherche.
Dans des essais précédents, des nanoparticules de lipideslipides furent utilisées. Mais ces moléculesmolécules provoquaient chez les souris inoculées des réponses immunitaires non souhaitées.
Pour contourner le problème, l'équipe de Mark Davis, du California Institute of Technology, a développé un polymèrepolymère à partir d'un sucresucre : la cyclodextrine. Ces particules ne présentent aucune réponse immunologique, comme l'a confirmé Siwen Hu, de l'équipe de Children Hospital of L.A.
Les tests sur les souris furent concluants : 8 souris sur 8 non traitées développaient un cancer en 3 semaines et demi, tandis que seulement 2 souris sur 10 traitées deux fois par semaine par des injections de nanoparticules portant l'agent ARNsi développaient un cancer.
Les recherches menées sur ces nouveaux traitements soulèvent de grands espoirs : en effet, ils évitent les effets secondaires des chimiothérapieschimiothérapies, qui affectent toutes les cellules du corps en cours de division. De plus, l'enrobage à base de cyclodextrine ne provoque pas de perturbation dans le système immunitairesystème immunitaire.
Cependant, les chercheurs n'expliquent pas clairement l'absence de réponse immunologique. Ils suggèrent cependant que les nanoparticules de cyclodextrine ne sont pas reconnues par les cellules immunitaires. " C'est une possibilité intrigante " déclare Ian MacLachlan de Protiva Biotherapeutics (Burnaby, Canada), qui prévient que des recherches supplémentaires devront cependant être menées pour prouver l'utilité de nanoparticules issues de sucres.
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