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Le rapport européen voté le 2 avril 2009 à la quasi-unanimité (559 pour, 22 contre et 8 abstentions) propose de « procéder à la révision des limites fixées pour les champs électromagnétiqueschamps électromagnétiques. (...). Et ce d'autant plus que certaines études ont révélé que de très faibles rayonnements ont des effets très néfastes ». Tant pispis pour les données rassurantes de la plus grande étude épidémiologique (Interphone) pilotée par l'OMS ! Cette dernière est rabaissée au rang de « projet scientifique suscitant tant l'intérêt que la polémique ».
Comment garantir l'indépendance des recherches ?
Les parlementaires invitent également la Commission européenne à lancer une « mission d'évaluation de l'intégritéintégrité scientifique, afin de prévenir les éventuels conflits d'intérêts ou même les fraudes susceptibles de se produire dans un contexte de compétition pour les chercheurs ». En clair, le législateur européen en appelle à la rigueur scientifique dans un secteur de recherche souvent financé par les grands opérateurs.
Ce vote européen est une aubaine pour les associations de défense des consommateurs en France. Agir pour l’Environnement et Priartém y voient un texte qui « doit inspirer l'action du gouvernement et amener le ministre de la Santé à proposer rapidement aux parlementaires français une baisse significative de l'exposition des riverains aux champs électromagnétiques ». Le Grenelle de la téléphonie mobile qui doit se tenir le 23 avril prochain risque d'être pour le moins... électrique.