Le paludisme, ce n'est pas l'affaire de quelques-uns. Chaque année, des centaines de millions de personnes sont concernées par cette maladie parasitaire, et l'OMSOMS estime qu'en 2010, 660.000 personnes sont mortes du paludisme, principalement des enfants de moins de cinq ans. Malheureusement, la baisse des investissements consacrés à la lutte contre le paludisme augure des années pires encore.
À l'origine de cette pathologiepathologie se trouve un parasiteparasite unicellulaire du genre Plasmodium. Celui-ci possède un cycle de vie nécessitant deux hôteshôtes. Il naît dans les moustiques Anopheles, qui le transmettent à l'Homme et d'autres vertébrés homéothermeshoméothermes lors des piqûres. Dans un premier temps, il atteint le foiefoie où il poursuit son développement, puis infeste les globules rouges avant d'être de nouveau aspiré par un moustiquemoustique, dans lequel il va se reproduire et donner naissance à une nouvelle génération de protozoairesprotozoaires.
Mais des scientifiques australiens de l'Institut Walter et Eliza Hall et de l'université de Melbourne (Australie) viennent de faire une découverte surprenante : le Plasmodium serait un grand bavard. Et le vaste réseau de communication qu'il met en place ne lui sert pas à parler de la pluie et du beau temps. Il permet de veiller à la synchronisation de tous ses congénères, de manière à favoriser le développement vers les formes matures sexuellement au même moment et augmenter ainsi ses chances de dispersion (et donc de survie).

Par des vésicules semblables à des exosomes, le Plasmodium (grande forme allongée à l’image) peut communiquer avec ses congénères et se synchroniser avec eux afin d'augmenter leur chance d'infester l'hôte suivant : le moustique. © Ute Frevert, Wikipédia, cc by 2.5
Des parasites qui communiquent par vésicules interposées
Les auteurs sont les premiers surpris par leur découverte, publiée dans Cell. À tel point qu'ils ont reproduit leur expérience à de nombreuses reprises pour être certains qu'il ne s'agissait pas d'erreurs de leur part. Il semblerait que non.
Ils ont en effet remarqué que lors de la phase sanguine, les parasites communiquent d'un globule rouge à l'autre par l'intermédiaire de vésicules semblables à des exosomesexosomes, ces structures circulaires relarguées par des cellules pour transporter certaines moléculesmolécules, mais aussi utiles à l'échange d'informations. Ainsi, les globules rougesglobules rouges infestés s'envoient des fragments d'ADNADN, et ceci se vérifie surtout dans les situations de stress.
Les scientifiques derrière cette étude pensent que cette communication sert de signal pour que tous les Plasmodium se différencient au même moment et poursuivent leur cycle vers une forme mature de manière simultanée. Comme ces protozoaires ne peuvent se reproduire que dans le moustique, ils synchroniseraient leur développement pour être aspirés massivement par l'insecteinsecte lors d'une absorptionabsorption de sang et ainsi maximiser la probabilité d'engendrer une descendance qui reprendra le flambeau.
Une nouvelle approche dans le traitement du paludisme
Les auteurs y voient une grande découverte qui bouleverse notre vision de la biologie du Plasmodium. Cela pourrait aboutir à de nouveaux traitements du paludisme, afin d'éviter la transmission du parasite au moustique et limiter alors la contaminationcontamination de l'insecte à l'Homme par la génération suivante.
Mais pour cela, il faut encore déterminer les molécules impliquées et la meilleure façon de les inhiber. Il semble que la protéineprotéine PfPTP2 produite par l'intrus joue un rôle dans ce processus de communication. Elle fera l'objet d'investigations afin de déterminer sa fonction précise, car en la réduisant au silence, c'est peut-être le Plasmodium que l'on fera taire.
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