Pour lutter contre l'épidémieépidémie à fièvre hémorragique Ébola, l'Organisation mondiale de la Santé (OMSOMS) et les organisations non gouvernementales (ONG) manquent cruellement de moyens, en particulier de personnel formé à la prise en charge de cette maladie, mais aussi de matériel. Tandis que le nombre de cas augmente et que la flambée se propage dans des zones toujours plus disséminées, leur travail prend des airsairs de mission impossible.
« Ce qui manque le plus c'est le personnel qui a l'expérience de la prise en charge d’Ébola », souligne le docteur William Etienne, médecin coordinateur de Médecins sans frontières (MSF) pour la Sierra Leone. Première explication : le nombre de médecins et d'infirmiersinfirmiers expérimentés dans ce genre de situation est très faible. Leur formation n'incluant pas les protocolesprotocoles de prise en charge de ces malades hautement contagieuxcontagieux. « Cette maladie est raremaladie est rare et n'avait jamais été observée dans cette région du monde », explique-t-il. Résultat, ils ne savent pas forcément comment réagir et se protéger. Voilà sans doute pourquoi le nombre de soignants contaminés depuis le début de l'épidémie est important. Ils seraient une soixantaine selon l'OMS.

Le bilan de l'épidémie de fièvre hémorragique Ébola établi par l'OMS au 4 août 2014. Plus de 1.700 cas ont été recensés en Afrique, avec plus de 900 décès. La Sierra Leone est désormais le pays le plus touché. © Idé
Un traitement testé sur des médecins atteints
À présent - au terme de 5 mois d'épidémie en Guinée, « plusieurs générations de professionnels de santé ont appris à se comporter dans nos structures, notamment auprès de leurs pairs qui ont affronté les flambées en Ouganda par exemple ». Pour autant, « le travail est intense et dur, donc on doit les renouveler sans cesse ». De plus, la propagation du virus Ébola à de nouveaux pays, comme le Liberia et la Sierra Leone voisins, et la dissémination des cas représentent un obstacle d'importance. « La situation y est alarmante car il y a tellement de cas dans tellement d'endroits différents qu'il est difficile de tous les prendre en charge », poursuit-il.
De nombreux soignants volontaires du monde entier travaillent aux côtés des professionnels de santé des pays touchés. Parmi eux, deux Américains ont été contaminés par le virus au Liberia. Samaritan's purse, l'ONG les employant, a indiqué qu'ils avaient accepté l'administration d'un traitement expérimental contre Ébola n'ayant pas encore été testé sur les humains. Ce sérumsérum, appelé ZMapp et produit par Mapp Biopharmaceutical à San Diego, a fait l'objet d'une étude sur des singes. Les résultats étaient prometteurs. Leur état semble s'être amélioré. Depuis, le docteur Kent Brantly et Nancy Writebol sont soignés à l'hôpital Emory University à Atlanta (États-Unis).
Au 5 août, près de mille malades étaient décédés des suites d'Ebola. De nombreux patients sont placés à l'isolement pour tenter d'endiguer l'épidémie. Un cas suspect est actuellement analysé à New York et un autre à Jeddah, en Arabie Saoudite. Sur son compte TwitterTwitter, Gregory Härtl, porte-parole de l'OMS confirmait ce mardi que les résultats d'analyses n'avaient pas encore été délivrés. Enfin, le Nigéria, où un citoyen américain venu du Liberia est décédé de la maladie la semaine dernière, a annoncé 6 cas suspects, tous ayant été en contact avec la première victime sur son sol.
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