Après une accalmie, le virus H7N9 est revenu sur le devant de la scène ces deux derniers mois en Asie. Les autorités sanitaires sont vigilantes mais restent rassurantes, car aucune preuve d’infection interhumaine n’a été rapportée jusqu’ici.

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    Le virus de la grippe A(H7N9) a sauté la barrière des espèces en février dernier en Chine et sévit depuis en Asie. Après une flambée épidémique en mars et avril 2013 (107 cas dont 41 morts au total en deux mois), le nombre de cas avait peu augmenté depuis, et était de 139 dont 45 décès selon le dernier bilan de l'OMSOMS datant du 6 novembre 2013.

    Cependant, depuis le mois de décembre dernier, la grippe H7N9 a fortement progressé et l'on recense aujourd'hui 203 personnes infectées dont 48 morts. Rien que lundi dernier, le 20 janvier 2014, l'OMS a annoncé 24 nouveaux cas, ce qui porteporte à 55 le nombre de personnes contaminées pour le seul mois de janvier.

    À ce jour, la source d'infection demeure toujours inconnue. D'une manière générale, de nombreux patients présentent des antécédents d'exposition à des volailles. « Cependant, pour un nombre non négligeable d'entre eux, l'origine reste indéterminée, explique Gregory Härtl, directeur du département médias de l'OMS. Nous parlons donc de causes environnementales. » Dans un communiqué, l'OMS ajoute qu'il n'y a pas de preuve d'une transmission interhumaine pour l'instant. Elle reste donc rassurante et ne recommande pas de restrictions aux frontières.