Charlotte Boettiger cherche avec ses collègues les bases neurobiologiques des comportements addictifs, comme ceux provoqués par le tabac ou l'alcoolalcool, dans l'espoir d'en trouver des traitements, sous forme de médicaments ou de thérapiesthérapies comportementales et cognitives.
Ils ont étudié avec les méthodes de l'imagerie par résonancerésonance magnétique (IRMIRM) ce qui se passait dans le cerveaucerveau d'une vingtaine de personnes soumises à certains tests. Pour être précis, 24 personnes ont joué les cobayes, dont 5 ont été soumises uniquement à des tests génétiquesgénétiques tandis que les 19 autres passaient un IRM. Parmi ces derniers, 10 n'avaient jamais eu de problème de dépendance d'aucune sorte alors que les 9 autres sortaient d'une cure de désintoxication, suite à des problèmes liés à l'alcool.
Le test effectué sous IRM était simple. On demandait aux personnes de choisir entre obtenir 18 $ immédiatement ou attendre environ un mois mais recevoir 20 $. Il s'agissait donc de voir dans quelle mesure une impulsion pour une satisfaction à court terme pouvait être maîtrisée par rapport à une attente plus gratifiante à long terme.
Les images ont montré que chez les personnes ne désirant pas attendre, l'activité du cortexcortex orbitofrontal était moins importante. Surtout, la décision de prendre immédiatement les 18 $ était prise trois fois plus souvent chez les personnes sortant de cure que chez les autres. Or, il se trouve en plus que l'on sait que les personnes ayant subi des dommages au niveau du cortex orbitofrontal agissent impulsivement et ont du mal à gérer leur argentargent.
Cela suggère donc un lien possible entre un fonctionnement anormal de cette partie du cerveau et des comportements addictifs.
Une prédisposition génétique ?
En complément des analyses IRM, les chercheurs ont découvert, grâce à des analyses génétiques, que les personnes ayant une tendance marquée à ne pas attendre lors du test, possèdent deux copies d'une variante d'un gènegène appelé COMT. Cette caractéristique provoque une diminution de la quantité moyenne de dopamine, un neurotransmetteur bien connu du cerveau, et dont on sait qu'il est impliqué dans la dépendance à la cocaïne et à la nicotinenicotine.
Prises ensembles, ces données suggèrent un lien entre une prédispositionprédisposition à la dépendance, une mutation génétique et une activité anormale d'une région du cerveau. Les comportements addictifs seraient donc bien des maladies tout comme le diabètediabète par exemple.
Il est trop tôt pour en tirer des conclusions hâtives et bien des études restent encore à faire à ce sujet. Toutefois, les chercheurs sont très excités par ces observations parce qu'elles impliquent que des traitements à bases de médicaments augmentant la quantité de dopaminedopamine dans le cerveau pourraient bien être efficaces pour lutter contre les addictionsaddictions. En particulier, ceux utilisés pour la maladie de Parkinson pourraient se montrer efficaces.
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