au sommaire


    Aujourd'hui, alors que l'Amérique reste confrontée à l'une des crises économiques les plus graves de son histoire, l'ambition verte de la Silicon Valley est soutenue par la politique, favorable au développement durabledéveloppement durable, lancée par Barack Obama au début 2009.

    La Silicon Valley en recherche constante dans les énergies vertes. © MikeBird, DP

    La Silicon Valley en recherche constante dans les énergies vertes. © MikeBird, DP

    Au sein de son programme de relance de 787 milliards de dollars, plusieurs dizaines de milliards sont réservés exclusivement au développement technologique de milliers de programmes clean tech, à la modernisation d'infrastructures intégrant ces technologies, à la réhabilitation de bâtiments publics et de millions d'habitations individuelles, afin de les rendre plus « rationnels » en matière de consommation d'énergie.

    La Silicon ValleySilicon Valley est donc la première à bénéficier de cette manne et constitue désormais le principal laboratoire des green tech. C'est là que se préparent l'arrivée massive des voitures électriquesvoitures électriques dès 2010, les premiers déploiements opérationnels du smart gridsmart grid, les technologies de demain dans le domaine des panneaux solaires, de l'éthanol cellulosique ou des piles à hydrogène.

    C'est bien parce que cette région sait se mobiliser totalement pour lancer des cycles nouveaux d'innovation soutenus par l'action politique et économique, qu'elle peut espérer aujourd'hui, grâce aux clean tech, devenir le point de repère mondial de la révolution verte qui prend forme.