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    D'énigmatiques orques de type D ont été observées en janvier 2019 au large du Cap Horn, à la pointe sud du Chili, par une équipe internationale montée par Bob Pitman de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAANOAA). L'expédition est restée trois heures parmi un groupe de trente cétacés, qui se distinguent des orques courantes (Orcinus orcaOrcinus orca)) par leur minuscule tache blanche au niveau de l'œilœil, une tête bombée et une nageoire dorsale plus fine et plus pointue.

    Comparaison entre une orque ordinaire (<em>Orcinus orca</em>) et une orque de type D. Les motifs et la morphologie diffèrent, notamment la tache blanche au niveau de l'œil, la tête plus ronde et la nageoire dorsale plus fine et plus pointue. © Uko Gorter, NOAA
    Comparaison entre une orque ordinaire (Orcinus orca) et une orque de type D. Les motifs et la morphologie diffèrent, notamment la tache blanche au niveau de l'œil, la tête plus ronde et la nageoire dorsale plus fine et plus pointue. © Uko Gorter, NOAA

    L'existence des orques de type D, soupçonnée depuis un échouage massif de 17 spécimens en Nouvelle-Zélande en 1955, est corroborée depuis des années par des observations de pêcheurs et de touristes. Une étude de 2010, menée par Bob Pitman, atteste que ces orques vivent autour du Continent blanc, entre les latitudeslatitudes 40° et 60° sud, d'où leur appellation d'orques subantarctiques. Les chercheurs comptent faire parler dans les mois qui viennent les échantillons de peau et de graisse prélevés sur les orques aperçues lors de l'expédition de début 2019 afin de déterminer s'il s'agit d'une nouvelle espèceespèce.

    Une expédition de chercheurs a rencontré un groupe d'orques de type D, encore très peu documentées, au large du Cap Horn en janvier 2019. © NOAA Fisheries, YouTube

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