Le New England Journal of Medicine publie les résultats contradictoires de deux études concernant les liens entre les maladies cardio-vasculaires, le niveau de mercure dans le corps humain et la consommation de poissons.

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    L'équipe de la John Hopkins School of Public Health a pris en compte des données et des échantillons de tissus provenant d'une étude plus ancienne portant sur 684 hommes ayant été victimes d'attaques cardiaques et 724 hommes ne présentant aucun problème cardio-vasculaire apparent en Europe.

    Cette étude conclut qu'un niveau de mercuremercure élevé dans les tissus des volontaires accroît de 2,2 fois le risque d'une attaque cardiaque.
    De leur côté, des chercheurs de la Harvard School of Public Health ont étudié au Etats-Unis 470 personnes ayant subi des interventions chirurgicales cardio-vasculaires ou ayant été victimes d'attaques cardiaques. Or ils n'ont pas trouvé de lien significatif entre ces pathologiespathologies et l'exposition au mercure due à la consommation de poissons.