En Île-de-France aussi, la biodiversité animale régresse selon Natureparif. Exception : les oiseaux en milieu urbain, dont les effectifs des espèces actuelles se maintiennent.

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    L'Île-de-France n'échappe pas au déclin de la biodiversité observée sur l'ensemble du territoire national, affirme Natureparif, agence nationale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France. L'organisme a dressé le premier bilan de l'état de santé de la biodiversité en Île-de-France, à travers trois indicateurs : oiseaux, chauves-sourischauves-souris et papillons.

    Il en ressort que par rapport aux départements limitrophes, faisant office de territoire témoin, les zones forestières et agricoles de la région accueillent de 7 à 33 % d'individus de moins. Cette différence passe à plus de 85 % pour les « chauves-souris forestières » en excluant la Pipistrelle commune, « très tolérante vis-à-vis des perturbations humaines », précise l'agence de la biodiversité. Le nombre d'oiseaux, chauves-souris et papillons diminue en Île-de-France mais la situation est moins catastrophique qu'entre les années 1985 et 2001, souligne Natureparif.

    Un HLM à oiseaux ! © Christophe Lhomme

    Un HLM à oiseaux ! © Christophe Lhomme

    Les chauves-souris et papillons n'aiment pas la ville

    En revanche, au sein des milieux urbains d'Île-de-France, les effectifs d'oiseaux se portent bien et n'ont subi aucune baisse ces dix dernières années. Le constat diffère pour les chauves-souris et les papillons, avec jusqu'à 85 % d'effectifs en moins pour la Pipistrelle commune.

    Ce premier bilan intervient en plein sommet mondial de Nagoya durant lequel les 193 pays présents au Japon doivent trouver des accords pour renouveler leur engagement à enrayer la perte de biodiversité.