La jeune pousse canadienne Damon Motors développe deux prototypes de moto électrique, l'une équipée d'un système de détection des collisions à 360° avec effet haptique, l'autre d'une géométrie variable qui permet de modifier en temps réel la position du pilote.


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    Jay Giraud, le fondateur et P.-D.G de Damon Motors, veut inventer un futur où la fatalité de l'accidentaccident à moto aura disparu. Pour cela, sa jeune pousse installée à Vancouver (Canada) planche sur une technologie de sécurité inédite pour les deux roues. Il s'agit d'un système d'alerte anticollision qui fonctionne à 360° tout autour de la moto et prévient son pilote d'un danger imminent.

    Baptisé Advanced Warning System for Motorcycles (AWSM), le dispositif repose sur une série de capteurscapteurs, de radars et de caméras associés à un réseau neuronal embarqué. Le système peut suivre jusqu'à 64 objets autour de la motomoto en analysant leur trajectoire pour prédire leur comportement et anticiper un danger. L'information est alors transmise au conducteur par plusieurs systèmes d'alerte visuelle et haptique grâce à un réseau de LEDLED disposées tout autour du cockpit et des vibrationsvibrations transmises via les poignées de la moto. Enfin, le système AWSM communique en 5G avec les serveurs Damon chaque évènement routier susceptible d'aider à améliorer l'IAIA embarquée.

    La police de Vancouver va équiper ses BMW RTP1250

    Damon Motors va fournir cette technologie à la police de Vancouver Ouest qui va l'installer sur sa flotte de BMW RTP1250. Le constructeur espère commercialiser son innovation à d'autres marques, mais également l'intégrer dans sa future moto électrique qui combinerait l'AWSM avec un autre système adaptatif lui aussi inédit. Il s'agit d'un dispositif à géométrie variable qui modifie la position du guidon, des repose-pieds et de la selle afin de changer la posture du pilote et agrémenter ainsi son confort de conduite.

    Ce sont là des technologies ambitieuses avec lesquelles Damon Motors espère pouvoir séduire la jeune génération, les fameux « millennials », beaucoup plus sensibles à l'argument sécuritaire que leurs aînés. On observera avec intérêt pour voir si l'avenir lui donne raison.