Des dangers sur la route guettent bien souvent les deux-roues. KSH pour Kosmos Smart Helmets, une start-up française, a développé un concept de casque de moto intelligent qui allie design et sécurité. Dès le 7 septembre, une campagne de financement va être organisée pour lui permettre de produire ses premiers modèles d’ici la fin de l’année.


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    La startup française KSH (pour Kosmos Smart Helmets) a développé un concept de casque pour motard intelligent et sécurisé qu'elle a d'ores et déjà présenté dans de grands salons tels que le Consumer Electronics Show (CES) à Las VegasVegas (États-Unis) ou Viva Technology à Paris. Elle va organiser à partir du 7 septembre 2020 une première campagne de financement, via la plateforme KissKissBankBank, pour la production de ses premiers modèles. Selon KSH, ce casque offrirait un niveau de sécurité supérieur aux motards.

    Le casque développé par la startup KSH (Kosmos Smart Helmets) est équipé d'un feu stop pour plus de visibilité et d'une assistance vocale connecté au smartphone du conducteur, explique Kevin Ravi, cofondateur de KSH. © KSH

    Un casque intelligent et sécuritaire

    Tout d'abord, ce casque relativement élégant est doté d'un large feufeu stop à l'arrière, lequel avertit les usagers de la route situés derrière le motard qu'il freine. D'autre part, il dispose aussi d'une assistance vocale directement connectée au smartphone du conducteur. De cette manière il peut par exemple entendre les dernières informations relatives au trafic.

    Dans une version plus évoluée, il comprend aussi une technologie brevetée de détection des chutes, en fonction de trois axes spatiaux. De fait, dès que le motard a une position anormale ou qu'il reçoit un choc, l'assistance vocale l'interroge afin de savoir s'il est en mesure d'appeler les secours. Dans le cas contraire, une applicationapplication envoie un message d'alerte à cinq proches avec les informations nécessaires à la géolocalisation du motard mais aussi son groupe sanguingroupe sanguin et d'éventuels antécédents médicaux.

    L'objectif de cette campagne de financement participatif est de réussir à franchir un premier pallier de 20.000 euros, ce qui permettrait de produire 200 premiers casques d'ici la fin de l'année. À hauteur de 150.000 euros, KSH pourrait même lancer en parallèle la production d'accessoires comme une caméra intégrée ou encore des moussesmousses personnalisables.

    Les premiers modèles disponibles seront proposés via KissKissBankBank de 600 à 1.200 euros l'unité selon la qualité de leurs équipements.