La Coupe du monde vient de débuter en Allemagne, et les supporters ne sont pas les seuls à être angoissés à l'idée des affrontements à venir. En effet, il y a de fortes chances pour que les joueurs de pointe ne soient pas les seuls à attaquer : les hackers risquent bien de passer également à l'offensive. Pour faire face à cette menace, la FIFA a fait appel à deux défenseurs centraux - Avaya et Deutsche Telekom - et les bouquets satellites à un nouveau gardien : la norme de cryptage « viacess 2.6 ».

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    (Courtesy of FIFA/Yahoo)

    (Courtesy of FIFA/Yahoo)

    Avaya et Deutsche Telekom : Les défenseurs centraux de la FIFA

    La FIFA était prévenue : Pendant la Coupe du monde 2002 et la Coupe des Confédérations l'année dernière, ses réseaux avaient déjà été la cible des pirates. Heureusement, ses défenseurs avaient pu repousser ces attaques. Mais, à événement exceptionnel, dispositif exceptionnel : pour l'édition 2006 de La Coupe du monde de football, la Fédération a fait appel à l'équipementier Avaya et à Deutsche Telekom pour sécuriser ses services.

    Dans le camp adverse, l'ennemi numéro Un sera probablement l'attaque par Déni de service, ou l'envoi par des pirates d'un nombre considérable de requêtes, dans le but de saturer les serveursserveurs de la FIFA et de les rendre inopérants.

    Les équipements informatiques requis pour relayer l'événement sont déployés dans l'ensemble des villes qui accueilleront les matchs. Ces cellules nerveuses installées à proximité des stades et des billetteries sont placées sous le commandement du QG qui, lui, est situé dans la ville de Munich.

    Quoi de mieux pour lutter contre les pirates que de s'assurer les services de pirates ? En effet, Avaya a fait appel à des hackers pour mettre la défense des réseaux à l'épreuve, et pour voir comment celle-ci se comporterait face à des attaques diverses et variées.

    Viacess 5.6 : La parade des bouquets contre les pirates ?

    De leurs côtés, la plupart des bouquets satellites européens et nord-africains ont également renforcé leur dispositif défensif en passant à la norme de cryptage « viaccess 2.6viaccess 2.6 ». Celle-ci permet de modifier les algorithmes de codagecodage et de décodage très fréquemment - plusieurs fois par heure - et de protéger plus efficacement les contenus.

    Et cette défense devrait tenir bon - du moins le temps du mondial. Si les pirates sont convaincus que ce système peut, comme tous les autres, être « cracké », la manœuvre demande du temps, et il y a de fortes chances pour que la solution illégale ne soit disponible... qu'après la finale. Du coup, de nombreux adeptes du piratage ont remisé leurs décodeurs satellites modifiés. En témoigne l'affluence de ces appareils sur eBay, et ce à des prix défiant toute concurrence...