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Rapport sur la gestion de l'Internet : mieux vaut tard que jamais
Un retard considérable même s'il faut reconnaître que les financements fédéraux n'ont commencé à être disponibles qu'en 2001. Conçue à l'origine pour donner une vision prospective du système de gestion des noms de domaines et de la navigation sur Internet, l'étude d'un million de dollars a été régulièrement modifiée afin de suivre les rapides évolutions du réseau mondial.
En sept ans en effet, le nombre d'adresses web est passé de 2,2 millions à plus de 65 millions, les connexions haut débit se sont multipliées et de grands moteurs de recherche comme GoogleGoogle se sont imposés. Actuellement, le Domain Name System (DNS) est administré conjointement par l'Internet Corporation for Assigned Names and NumbersInternet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) et l'U.S. Department of Commerce selon un accord prévoyant le transfert complet de responsabilité à l'ICANN en 2006.
Le rapport du NRC conclut à la nécessité de maintenir une gestion non-gouvernementale du DNS qui s'est révélée efficace jusqu'à présent. Par ailleurs, l'étude recommande une coordination renforcée par l'ICANN des opérateurs de serveursserveurs racines, afin d'assurer une réponse rapide aux problèmes de sécurité, ainsi qu'un déploiement plus large du logiciellogiciel de protection contre les attaques des pirates, le DNS Security Extensions.
Dans le même ordre d'idée, il est préconisé de formaliser la coordination entre l'ICANN et les responsables de domaines nationaux (.fr, .uk, etc.) et de déplacer certains des 13 principaux noeudsnoeuds en dehors des agglomérations de Washington et de Los Angeles, pour plus de sécurité.
Constatant enfin la somme toujours croissante de contenus et de services disponibles sur la toile, le NRC souligne l'importance de maintenir le financement public de la recherche et du développement de technologies ayant par le passé abouti à l'élaboration d'outils de navigation performants.