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Sony, Philips et d'autres travaillent depuis plusieurs années sur les écrans souples. SamsungSamsung, en 2008, avait déjà présenté le modèle le plus fin du monde, avec une épaisseur de seulement 5 centièmes de millimètre. Voici maintenant un modèle pliable... La technique est très différente puisque l'écran de Samsung n'est pas souple.
Il est composé de deux parties, protégées par une surface vitrée très fine et fixées sur un matériaumatériau « hyperélastique », qui se déforme, en s'étendant, au niveau du pli. Le rayon de courbure ne serait que de 1 millimètre. Quand l'écran est déplié, les parties sont presque jointives et, une fois l'afficheur plié, elles viennent pratiquement s'appliquer l'une sur l'autre.
Un prototype d'écran pliable montré en novembre 2010 par Samsung au salon Flat Panel Display, au Japon. © Technomaniac-raga.blogspot.com
Un pliage toutes les demi-heures pendant cinq ans
À regarder de près le schéma fourni par Samsung, on remarque la complexité de fabrication. L'une des moitiés de l'écran est incluse dans le matériau élastique et l'autre ne fait qu'adhérer à sa surface. Quand l'écran est déplié, les deux moitiés ne sont donc pas dans le même plan. On peut supposer que la finesse est suffisante pour que le décalage reste sans effet détectable. L'afficheur lui-même utilise la technologie Oled (Organic Light-Emitting DiodeOrganic Light-Emitting Diode)) à matrice active, ou Amoled (Active Matrix Oled).
On peut se poser la question de la tenue dans le temps d'une telle capacité au pliage. Samsung a la réponse : on peut replier l'écran 100.000 fois. La firme coréenne annonce une duréedurée de vie de 5 ans, au cours de laquelle la luminosité va légèrement diminuer, de 6 % précise-t-elle. On conclut que l'on peut manœuvrer cet écran 54 fois par jour, weekends compris.
Pour l'instant, aucune commercialisation n'est prévue. Le coût de fabrication, comme pour les écrans souples, reste élevé. Mais cette alternative à un afficheur intégralement souple est peut-être une voie intéressante...