L'année 2024 sera riche en événements internationaux : élections européennes, élections américaines, et surtout les Jeux olympiques 2024 à Paris. Une occasion en or pour les cybercriminels qui devraient en profiter pour passer à l'action.


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    Le célèbre éditeur de solutions antivirus McAfee met en garde contre les grandes tendances de la cybercriminalité en 2024 car l'an prochain verra les Européens voter pour élire leurs parlementaires et les Américains passer aux urnes pour choisir leur prochain président. Ces événements pourraient être contrariés par la diffusiondiffusion de nombreuses fake news, mais également de deepfakes, ces montages vidéos pouvant détourner des images de personnalités grâce à l'intelligence artificielle. Les électeurs devront donc se montrer particulièrement vigilants face à des vidéos tentant de discréditer certains hommes politiques et les médias devront pratiquer un travail de filtrage pour ne pas se laisser berner. D'une manière générale, l'IA permet aujourd'hui de créer de toute pièce des escroqueries audios et photographiques.

    Les différents types d'arnaque qu'il faut savoir reconnaître

    Dans le même genre, gare aux fausses images créées par l'IA cautionnant des arnaques ou des marketplaces douteuses. Ces créations pourraient pulluler sur les réseaux sociauxréseaux sociaux et tromper de très nombreux internautes, surtout les plus jeunes, en reprenant l'image de célébrités par exemple, à leur insu. Grâce à des applicationsapplications mobilesmobiles mises à disposition du grand public, des deepfakes risquent également d'être utilisés comme outils de harcèlement chez les adolescents. Plus que jamais il convient donc, pour les plus jeunes, de ne surtout pas partager de photos ou de vidéos d'eux, même avec des amis proches. Car ces images, manipulées, pourraient un jour se retourner contre eux.

    La fraude caritative est également un moyen sournois de soutirer de l'argentargent aux internautes en les invitant à donner pour de bonnes œuvres ou des associations bien connues. Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels n'hésitent pas à renvoyer via des campagnes de phishing vers de faux sites caritatifs pour tromper d'éventuels donateurs. Ce type d'escroquerie devrait continuer à augmenter en 2024.

    Un des nouveaux moyens de piratage est le « quishing », qui renvoie vers des pages maveillantes <em>via</em> un QR code. © Bits and Splits, Adobe Stock
    Un des nouveaux moyens de piratage est le « quishing », qui renvoie vers des pages maveillantes via un QR code. © Bits and Splits, Adobe Stock

    Pourquoi il faudra être particulièrement vigilant pendant les JO 2024

    Actualité oblige, les pirates vont vouloir profiter des Jeux olympiques pour appâter leurs futures victimes. L'événement devrait donc, sans surprise, devenir un terrain propice aux escroqueries, via de fausses annonces, concernant l'achat de billets pour assister à des événements ou la réservation de nuits d'hôtel à des prix cassés, renvoyant vers des pages malveillantes où seront collectées les informations personnelles (et bancaires) des internautes lésés.

    Le phénomène de quishing, apparu cette année, devrait s'amplifier en 2024, "grâce" une nouvelle fois à l'IA. L'idée pour les pirates est de générer des QR codesQR codes renvoyant là encore vers des pages malveillantes. S'ils adoptent cette nouvelle technique, c'est parce qu'un QR code est bien plus difficile à déchiffrer qu'une adresse Internet complexe et suspecte. Si l'internaute scanne le QR code malveillant, dans la rue ou sur un site Web, il se retrouve alors redirigé vers une page où ses données personnelles pourront être récoltées.

    Voir aussi

    Lire un QR code sous Android ou iOS : le guide