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Le plus difficile n’est pas de transmettre une connaissance, mais de transmettre la manière dont elle a été acquise : « La science n’est en aucun cas un ensemble de réponses; elle est un système pour obtenir des réponses. » dit le biochimiste Robert Shapiro. Annoncer des résultats sans la méthode qui les a fourni est pire qu’inutile. C’est donc tout l’intérêt de sites comme Futura-Sciences de ne pas donner seulement des réponses mais de susciter des questions et des débats.
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Biographie
Docteur ès Sciences, Directeur de Recherche au CNRS, je travaille au laboratoire AstrophysiqueAstrophysique et CosmologieCosmologie (Université Paris 7, CNRS, CEA & Observatoire de Paris), où mon domaine de recherche concerne essentiellement la matière noirematière noire en cosmologie.
Après avoir étudié les théories supersymétriques de grande unification en physiquephysique des particules, je me suis intéressé à leurs conséquences astrophysiques et cosmologiques, en particulier celles résultant de l'existence d'une nouvelle particule stable, neutre, massive, et interagissant faiblement, le « neutralinoneutralino ». En perturbant le transport d'énergieénergie dans le SoleilSoleil, il aurait pu expliquer le déficit observé des neutrinosneutrinos solaires (en réalité la cause réside dans les neutrinos eux-mêmes), ou constituer la matière noire.
Parallèlement, l'alternative que la matière noire soit, dans la GalaxieGalaxie tout au moins, formée de très petites étoilesétoiles, les « machos » parut séduisante, et j'ai participé à deux programmes (ErosEros et Agape) visant à les détecter par un effet d'amplification gravitationnelle de la lumièrelumière des étoiles d'arrière-plan. Ces observations ont conclu que les « machos » ne pouvaient jouer qu'un rôle mineur. Les méthodes de détection utilisées pouvaient être aisément transposées à la recherche automatique de supernovaesupernovae, et je me suis brièvement passionné pour la question, avant de revenir aujourd'hui aux questions de cosmologie.
Je me suis toujours intéressé aux questions de diffusiondiffusion des connaissances et à la place des scientifiques dans la société, et je suis ainsi intervenu dans des lycées, des maisons de la culture, des médiathèques ou des barsbars des sciences. J'ai aussi écrit des articles de vulgarisation, traduit de nombreux livres et même écrit quelques uns (« Comment le Soleil brille-t-il ? », « Doit-on croire au big bangbig bang ? », « Pourquoi n'y a-t-il pas d'étoiles vertes ? » aux Éditions du Pommier,
« Matière noire et autres cachotteries de l'Univers » avec Emmanuel Monnier pour Dunod).
Enfin, j'ai été pendant deux ans directeur du musée Curie, à Paris, où les questions des visiteurs m'ont poussé à plonger dans l'histoire fascinante de la radioactivitéradioactivité et dans ses conséquences multiples.
Quelques livres :
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