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    Ces derniers jours, au CernCern, on a fêté les 60 ans de la production des premiers faisceaux de protonsprotons par le Proton Synchroton (PSPS), un accélérateur pour la physiquephysique des hautes énergiesénergies mis en service le 24 novembre 1959, le premier grand accélérateur de particules du Cern. À l'époque, les 25 GeVGeV atteints par des faisceaux contenant 1010 protons étaient une prouesse remarquable, dépassant même les espoirs des créateurs du PS, faisant de l'instrument le plus puissant accélérateur de particules au monde.

    La conception de la machine était tellement brillante qu'elle fonctionne encore aujourd'hui et sert de pré-accélérateur aux faisceaux du LHCLHC qui deviendront ensuite des milliers fois plus énergétiques et bien plus lumineux. C'est avec elle que les chercheurs du Cern ont découvert les courants neutrescourants neutres et les bosonsbosons intermédiaires de la théorie électrofaible de Glashow-Salam-Weinberg. Versatile, ce synchrotron a été utilisé aussi bien pour accélérer des électronsélectrons que des ions légers et lourds comme ceux de l'héliumhélium, du soufresoufre, de l'indiumindium et du plombplomb.


    Une vidéo pour les 60 ans du PS. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Cern

    La carrière du PS n'est pas terminée et tout récemment encore, la machine a subi des upgrades afin de le préparer pour les intensités d'injection et de faisceau plus élevées de la troisième exploitation du LHC, ainsi que pour le LHC à haute luminosité.

    Pendant ces 60 années de bons et loyaux services, le PS a fait du Cern l'un des centres de la physique des hautes énergies les plus importants au monde. Ainsi, plusieurs prix Nobel de physique y sont passés pour des séjours plus ou moins longs, que cela soit pour des travaux expérimentaux, comme Jack Steinberger et Georges Charpak, ou bien pour des études dans le domaine de la théorie, comme Gerard 't Hooft et Martinus Veltman.

    Il y a 10 ans, Futura avait déjà consacré trois articles aux 50 ans du PS. C'est l'occasion de les (re) découvrir.

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