Découvrez la France photographiée de l’espace par Thomas Pesquet au cours de ses six mois passés dans la Station spatiale internationale. Une belle balade pour voir la France autrement, à 400 kilomètres d’altitude.
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Thomas Pesquet a séjourné presque six mois et demi (196 jours) dans la Station spatiale internationale. Là-haut, à environ 400 kilomètres d'altitude, le point de vue sur notre Planète bleue est évidemment, comme on peut s'en douter, sensationnel. D'ailleurs, l'astronaute français reconnaît qu'il lui était parfois difficile de détourner son regard des hublots devant le spectacle de ce monde qui roule sous ses pieds, surtout lors d'aurore boréaleaurore boréale ou australe...
Très vite, durant ses pauses de midi, du soir et du week-end, Thomas Pesquet expérimente la photographiephotographie avec les bons conseils de ses collègues : « je suis parti, j'étais quand même complètement nul en photos ! Il faut le savoir », rappelait-il lors de sa conférence de presse du 6 juin 2017. Ses progrès furent rapides et les photos qu'il décide de partager sur les réseaux sociauxréseaux sociaux (principalement sur TwitterTwitter, InstagramInstagram et Flick'r) témoignent de toute sa maîtrise. « Je voulais partager cette mission parce que quand j'étais petit j'aurais adoré suivre une mission dans l'espace », confiait-il en évoquant les dizaines de photos partagées.
La beauté de la Terre vue de l’espace et aussi ses plaies
Épaulé de trois personnes sur Terre pour traiter et publier les images transmises depuis la Station, le dixième astronaute français à être allé dans l'espace a donc tweeté avec plaisir ses photos de la planète entière plusieurs mois durant. Des clichés qui montrent toute la beauté de la Terre qui, il ne faut l'oublier, est notre berceau, aussi bien de jour comme de nuit, et aussi ses zones d'ombres, ses plaies ouvertes : des régions dévastées soit par un conflit, soit par la déforestationdéforestation, soit encore scalpées par l'exploitation minière ou pétrolière, etc.
Thomas Pesquet a plaisir aussi à composer avec les motifs naturels et les artefacts à la surface de notre monde. Ici la beauté d'une ville la nuit, là l'estuaireestuaire d'un fleuve, les Alpes enneigées, des nuagesnuages, un lever de Lune, etc.
« Il y a des villes que je n'ai jamais pu prendre en photo, a-t-il raconté. Pékin est toujours recouvert d'une couche de brouillardbrouillard qui, d'ailleurs, n'en est pas une : c'est de la pollution. Même la nuit, on y voit mal ! »
Découvrez la France, terre de libertés, vue de l'espace sous l'œilœil de Thomas PesquetThomas Pesquet.
© ESA, Cnes