Des chercheurs ont constaté que des molécules biologiques se comportaient comme des ondes, à l'instar des particules de la mécanique quantique.

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    Ces observations démontrent que le monde quantique aurait des frontières beaucoup plus larges que ce qui était supposé.

    Les scientifiques savent que les particules subatomiques et les atomes peuvent se comporter comme des ondes, en conformité avec la fameuse notion de la dualité onde-particule. Une particule se comportant comme une onde, tel le photon ou l'électron, semble passer simultanément dans deux fentes d'une barrière. Les deux ondes émergeant des fentes peuvent alors interférer l'une avec l'autre. Ainsi, dans le cas de la lumière par exemple, il en résulte sur un écran réceptacle, une succession de bandes de lumière et de bandes noires, produits du renforcement ou de l'annihilation d'une onde par l'autre.

    En 1999, Markus Arndt et ses collègues de l'Université de Vienne (Autriche) ont rapporté ce phénomène d'interférenceinterférence dans le cas des moléculesmolécules C60C60, molécules composées de 60 atomes de carbonecarbone, passant à travers une succession de fentes. Il s'agissait des plus gros objets connus à manifester un comportement d'onde quantique. Le groupe de Vienne vient d'observer ce phénomène d'interférence dans le cas de molécules de tétraphénylporphyrine, deux fois plus grosses que les précédentes.