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    Avant une intervention chirurgicale, on demande aux fumeurs une abstinence tabagique de deux mois. © Francois Maillot, Flickr cc by nc sa 2.0

    Avant une intervention chirurgicale, on demande aux fumeurs une abstinence tabagique de deux mois. © Francois Maillot, Flickr cc by nc sa 2.0

    Il est demandé aux fumeurs une abstinence tabagique de deux mois avant une intervention chirurgicale programmée. Mais quels sont les risques ? Le Dr Ann Moller, anesthésiste à l'hôpital universitaire de Copenhague, a étudié l'impact d'une diminution du tabagisme sur les complications postopératoirespostopératoires.

    Tabagisme : plus de 50 % de risques postopératoires

    Son travail a porté sur 120 fumeurs sur le point de subir une opération de la hanche ou du genou. Une partie de ces patients a constitué le groupe témoin. Les autres ont soit arrêté totalement de fumer, soit diminué leur consommation de moitié grâce à des substituts nicotiniques. Résultat, 18 % seulement des patients de ce groupe ont souffert de complications. Contre plus de la moitié parmi ceux qui n'ont pas changé leurs habitudes tabagiques !

    Infections et mauvaise cicatrisation : les risques du tabagisme

    Chez ces derniers, 31 % ont enregistré des complications postopératoires, notamment au niveau de la plaie chirurgicale : infections, retards de cicatrisation... Et 10 % ont éprouvé des conséquences cardiovasculaires. Sans compter que les patients qui ont continué de fumer ont dû passer en moyenne deux jours de plus que les autres à l'hôpital !