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Grâce à la génomiquegénomique, les scientifiques sont parvenus à pénétrer la séquence génétique complète de plus de 300 espèces bactériennes. Aujourd'hui, pour la fabrication d'un vaccinvaccin, les chercheurs s'appuient donc sur la connaissance du génomegénome du micro-organismemicro-organisme pour repérer les gènesgènes susceptibles d'être utilisés. Cette démarche scientifique relève d'une discipline récente, la vaccinologie inverse.

La vaccinologie inverse identifie des gènes exploitables

Une fois identifiés, les gènes « exploitables » peuvent être combinés entre eux, puis introduits dans un organisme capable de se multiplier rapidement - une levurelevure par exemple -, afin de produire des candidats antigènes. Ces derniers seront ensuite triés en fonction de leur aptitude à susciter des réponses immunitairesréponses immunitaires protectrices. C'est ce que l'on appelle le pouvoir immunogène.

Vaccinologie inverse : une autre façon de chercher les antigènes

Voilà pourquoi cette méthode porteporte le nom de « vaccinologie inverse » : à partir du plan d'organisation génétiquegénétique du micro-organisme, elle « remonte » en effet la chaîne biologique pour aboutir aux antigènesantigènes recherchés.

A contrario, la méthode classique d'élaboration de vaccin consiste à partir du micro-organisme pathogènepathogène lui-même, cultivé en laboratoire pour obtenir un nombre restreint d'antigènes. Le processus est alors beaucoup plus long, car les antigènes obtenus doivent ensuite être soumis à des tests pour déterminer leur pouvoir immunigène.