au sommaire


    Lorsqu'un individu vit à un rythme extrêmement lent, il se peut qu'il souffre d'un trouble obsessionnel compulsif (Toc). Il appartient alors à la catégorie appelée, par les psychiatres, le syndrome de « lenteur primaire ».

    Principe du syndrome de lenteur primaire

    Le moindre acte de la vie quotidienne, comme le fait de s'habiller, de manger, de ranger une pièce... peut leur prendre des heures. Ces patients souffrant de Toc de lenteur primaire sont très difficiles à supporter pour leur entourage. La compulsion qui les fait agir avec une telle lenteur les empêche même parfois, dans les cas graves, de sortir de chez eux.

    Symptômes du syndrome de lenteur primaire

    Dans la plupart des cas, cette catégorie de patients présente ses troubles de façon précoce. Or l'apparition des symptômes dans l'enfance ou l'adolescenceadolescence, est un facteur de gravitégravité supplémentaire. La prise en charge est alors d'autant plus difficile que les obsessions et les compulsions sont davantage ancrées dans la personnalité du sujet.

    Traitement du syndrome de lenteur primaire

    Si le retour à un tableau clinique normal est très rare, une psychothérapie comportementale et cognitive peut permettre au malade d'alterner des phases de rechuterechute et de rémissionrémission. Dans les cas très sévères, le Toc peut mener à une désocialisation et à l'impossibilité de mener une vie professionnelle et familiale satisfaisante.

    Source : interview du Dr Rachel Bocher, psychiatre au CHU de Nantes