Les chances de survie d'un patient atteint d'un cancer des poumons varient de 75%, lorsque la maladie est signalée à temps, à seulement 5% dans les cas les plus avancés. D'où l'intérêt d'un dépistage précoce.

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    METASTASES RENALES DROITE D'UN CANCER DU POUMONCrédits : INSERM

    METASTASES RENALES DROITE D'UN CANCER DU POUMONCrédits : INSERM

    Pour cela, les médecins font périodiquement passer des radiographies des poumons aux fumeurs et ex-fumeurs. Mais une autre technologie a fait récemment son apparition : la tomographie assistée par ordinateurordinateur (CT), qui permet de visualiser en 3D les organes respiratoires.

    L'ensemble des spécialistes du cancer toutefois n'est pas convaincu de l'intérêt de ce dispositif. Ses partisans mettent en avant la sensibilité d'un appareil capable d'identifier des tumeurstumeurs de 1 cm, contre 2 cm pour la radio aux rayons Xrayons X. Pour les autres au contraire, cette sensibilité conduirait à surestimer les cas suspects, impliquant de pratiquer des analyses complémentaires de type biopsiebiopsie.

    Or le prélèvement de tissu pulmonaire reste une pratique parfois risquée et source d'infections secondaires. Pour trancher le débat, le National Cancer Institute (NCI) a décidé de lancer une campagne d'évaluation aux Etats-Unis baptisée National Lung Screening Trial. Financée à hauteur de 200 millions de dollars, celle-ci surveillera pendant 7 ans le taux de décès chez un groupe de 50000 personnes suivies pour leur tabagisme dans 34 centres médicaux du pays, dont chaque moitié sera examinée aléatoirement par l'une ou l'autre méthode.