Le paludisme est une maladie parasitaire qui touche tout le monde. Les symptômessymptômes apparaissent 10 à 15 jours après l'infection, et peuvent d'abord être confondus avec un état grippal : fièvrefièvre, maux de tête, frissons et vomissements. En l'absence de traitement, la maladie peut évoluer rapidement vers une forme grave, souvent mortelle. Selon le rapport mondial de 2012 sur le paludismepaludisme, 219 millions de personnes seraient infectées et 600.000 en décéderaient chaque année dans le monde.
Des chercheurs américains du National Institute of Allergy and Infectious Diseases ont évalué l'efficacité d’un vaccin préventif contre cette infection chez l'Homme. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Science. Lors de l'essai cliniqueessai clinique, 57 adultes en bonne santé âgés de 18 à 45 ans ont été recrutés. Parmi eux, 40 ont reçu plusieurs doses (entre deux et cinq) en intraveineuse du vaccinvaccin PfSPZ composé d'une forme atténuée de Plasmodium falciparum, le plus mortel des parasites responsables du paludisme.

Les anophèles sont des moustiques communs dans certaines régions du monde. Ils figurent parmi les cibles des chercheurs pour stopper la transmission du paludisme. © Hugh Sturrock, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Bientôt une vaccination de masse contre le paludisme ?
Afin d'évaluer l'efficacité du traitement, chaque participant a été exposé à des moustiques infectés. Sur les six adultes ayant reçu cinq doses, aucun n'a été infecté ; et sur les neuf en ayant reçu quatre, seulement trois ont contracté la maladie. En revanche, la quasi-totalité des volontaires non vaccinés a été infectée. Ces derniers ont immédiatement reçu un traitement antipaludéen. « C'est un résultat à saluer », explique Dominique Mazier, chercheuse à l'Inserm, mais toutefois guère surprise. « Nous savons depuis 30 ans que chez la souris, l'injection de doses massives du vaccin en intraveineuse permet d'obtenir une protection complète. »
Cette étude est prometteuse, mais doit être prise avec prudence. Il reste à savoir si la vaccination préventive est envisageable dans la pratique. « Cela peut s'avérer très compliqué, en ce qui concerne les nourrissons par exemple », indique la chercheuse. Par ailleurs, les quantités à injecter sont très importantes et difficiles à réaliser expérimentalement. En effet, pour obtenir le vaccin, il faut disséquer les glandes salivaires de moustiques infectés. « Le travail est colossal, il est dur d'imaginer une vaccinationvaccination de masse dans ces conditions », ajoute-t-elle. Robert Seder, coauteur de l'étude, partage ce constat. Selon lui, les modes d'administration les plus communs, à savoir intradermique et sous-cutanésous-cutané, n'apportent pas une réponse immunitaireréponse immunitaire aussi puissante que la voie intraveineuse.
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