Une équipe internationale a mis au point un test simple et peu onéreux pour étudier la résistance des parasites du paludisme à l’artémisinine, une molécule utilisée comme antipaludique.

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    Les Plasmodium sont les parasites du paludisme. Il en existe plusieurs espèces. Sur cette Image on peut apercevoir quelques spécimens de l’espèce P. gallinaceum (en violet) présents à l’intérieur de l’intestin d’un moustique. © NIAID, Flickr, cc by 2.0

    Les Plasmodium sont les parasites du paludisme. Il en existe plusieurs espèces. Sur cette Image on peut apercevoir quelques spécimens de l’espèce P. gallinaceum (en violet) présents à l’intérieur de l’intestin d’un moustique. © NIAID, Flickr, cc by 2.0

    Le paludisme est une maladie parasitaire présente dans plus de 100 pays et à l'origine de 600.000 décès chaque année dans le monde. Malheureusement, aucun vaccin n'est disponible pour le moment. D'autre part, des microbes résistants aux dernières moléculesmolécules antipaludiques, les dérivés de l'artémisinine, ont été observées en Asie du Sud-Est depuis 2008.

    Des chercheurs de l'Institut Pasteur et des National Institutes of Health (NIH) états-uniens viennent de mettre au point un test simple et peu coûteux qui permet d'étudier les formes résistantes du paludisme. « Ce test est facile à mettre en place, il est adapté à la réalité du terrain et est donc diffusable à grande échelle à des fins de surveillance », assure dans un communiqué les scientifiques de l'Institut Pasteur.

    Concrètement, un simple prélèvement sanguin est réalisé sur un patient souffrant d'un accès palustre. Les parasitesparasites présents dans le sang sont ensuite mis en culture pendant quelques heures en présence d'une forte dose d'antipaludiques. Le degré de résistancerésistance est évalué après trois jours et défini par le nombre de parasites ayant survécu. « Une autre version du test, applicable dans les laboratoires de recherche a également été mise au point. Elle ouvre des perspectives intéressantes pour l'étude plus fine des mécanismes biologiques mis en place par le parasite pour résister au traitement. »