Les scientifiques du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) ont identifié une molécule dont la suppression chez les souris améliore le fonctionnement cérébral et la mémoire.
Cela vous intéressera aussi

« Nos résultats démontrent que le cerveaucerveau contient une protéineprotéine importante qui limite la production de molécules nécessaires à la formation de la mémoire, explique le docteur Keith Murai, neuroscientifique de l'IR-CUSM, auteur principal d'une étude publiée dans la revue Cell Reports, et professeur agrégéprofesseur agrégé au département de neurologieneurologie et de neurochirurgieneurochirurgie de l'université McGill. Nous avons constaté que lorsque cette protéine, qui agit comme un frein, est supprimée, le cerveau est capable de stocker plus d'informations. »

S'appuyant sur de précédentes recherches, dont les résultats ont démontré que la production de nouvelles molécules était nécessaire à la conservation des souvenirs, le docteur Murai et ses équipes ont utilisé une souris témoin pour examiner la manière dont la modification des connexions neuronales agissait sur la formation de nouveaux souvenirs.

Un vieux rêve de l’humanité est de trouver des nootropes sans danger qui permettraient d’améliorer considérablement les capacités du cerveau humain, comme la mémoire, la créativité et l’intelligence. © Yakobchuk Vasyl, shutterstock.com

Un vieux rêve de l’humanité est de trouver des nootropes sans danger qui permettraient d’améliorer considérablement les capacités du cerveau humain, comme la mémoire, la créativité et l’intelligence. © Yakobchuk Vasyl, shutterstock.com

FXR1P, la molécule qui empêche les souvenirs

Les scientifiques ont découvert qu'une protéine du nom de FXR1P (Fragile X Related Protein 1) empêchait la production des molécules nécessaires à la formation de nouveaux souvenirs. Quand cette protéine est éliminée de façon sélective de certaines parties du cerveau, de nouvelles molécules sont produites renforçant les connexions entre les cellules et améliorant ainsi la mémoire chez les souris. 

« Le rôle de la protéine FXR1P nous surprend, explique le docteur Murai. Avant notre étude, personne n'avait trouvé un rôle à ce régulateurrégulateur dans le cerveau. Nos résultats ont apporté des connaissances fondamentales sur la façon dont le cerveau traite l'information. »