En octobre 2017, une étude accablante publiée dans la revue The Lancet montrait qu'un décès sur six survenu en 2015 dans le monde était lié à la pollution, principalement de l'air, de l'eau et aussi sur les lieux de travail. Il existe trois types de pollution atmosphérique.
On distingue souvent la pollution atmosphérique à l'échelle locale, la pollution à l'échelle régionale et la pollution à l'échelle globale.
La pollution atmosphérique locale
La première forme de pollution atmosphérique provient de sources de proximité comme les installations industrielles ou les véhicules. Les polluants les plus caractéristiques de cette échelle d'impact sont :
- les particules (PM, pour la terminologie anglaise particulate matter) ;
- les oxydes d'azote (NOx) ;
- le dioxyde de soufre (SO2) ;
- le monoxyde de carbone (CO) ;
- les composés organiques volatils (COV) ;
- les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ;
- les métaux.
La pollution atmosphérique régionale
La seconde forme de pollution résulte de phénomènes physico-chimiques plus ou moins complexes à l'origine de la formation dans l'atmosphère de polluants dits « secondaires » à partir de polluants dits « primaires » (notamment ceux cités précédemment) ; un exemple important de tels polluants « secondaires » est l'ozone (O3). Cette forme de pollution est dite « régionale » car l'échelle du territoire affectée par ces phénomènes est large (par exemple tout le Bassin parisien).
La pollution atmosphérique globale
La dernière forme de pollution concerne les substances impliquées dans les phénomènes de changements climatiques (les « gaz à effet de serre » et, en particulier, le CO2).
La réglementation définit, pour certains indicateurs de la pollution, des concentrations de référence, pour guider l'action des pouvoirs publics.
Pour en savoir plus, consultez le dossier complet sur la pollution atmosphérique.
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