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    La part des déchet incinérés ou recyclés varie sensiblement entre les pays, selon le développement de leurs filières de traitement. © Ademe / Eurostat

    La part des déchet incinérés ou recyclés varie sensiblement entre les pays, selon le développement de leurs filières de traitement. © Ademe / Eurostat

    L'incinération est l'un des quatre modes de gestion des déchets avec le recyclage, la valorisation biologique (compostage, fermentationfermentation) et le stockage (enfouissement).

    En théorie, l'incinération ne doit concerner que les déchets non recyclables et non valorisables biologiquement. L'incinération présente l'avantage de réduire considérablement les volumesvolumes de déchets (jusqu'à 90%) et de permettre une valorisation énergétique. En effet, les incinérateurs utilisent les déchets comme combustiblescombustibles pour produire de la chaleurchaleur et de l'électricité.

    L’incinérateur de Vedène dans le Vaucluse (84). © Cap21photo CC by-nc-sa 2.0

    L’incinérateur de Vedène dans le Vaucluse (84). © Cap21photo CC by-nc-sa 2.0

    Ce processus produit à son tour des déchets : du mâchefer, des cendres, des poussières et des gazgaz. Pour réduire les risques de pollution, les fumées doivent donc être traitées, le mâchefer recyclé et le reste doivent rejoindre les centres de stockage de déchets ultimes (CSDU).

    Si l'incinération est complémentaire de la réduction des déchets en amont, du recyclage, de la valorisation biologique et de l'enfouissement, une part de ce qui est brûlé pourrait être recyclé ou composté. Cette fraction de déchets recyclables, mélangés aux déchets non recyclables, provient de l'inefficacité du tri et des filières de recyclage et explique les différences de taux de recyclage et d'incinération entre les pays.