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    Point stratégique depuis le XIIe siècle, la citadelle de Belfort fut construite par le comte de la Suze à partir de 1648. Louis XIV confie à Vauban le projet de fortifier Belfort. La citadelle de Belfort est l'unique exemple en France du deuxième système de fortification de Vauban. Dès 1817, le Général Haxo transformera le château en une forteresse moderne.

    Citadelle de Belfort. © Thomas Bresson, <em>Wikimedia commons</em>,  CC by 3.0

    Citadelle de Belfort. © Thomas Bresson, Wikimedia commons,  CC by 3.0
    Belfort © JC Giroud

    Belfort © JC Giroud

    La PortePorte de Brisach (1687), aux armes du Roi Soleil, a été conservée dans son état primitif. Ses remparts sont du 18e siècle.

    A Belfort se trouvent aussi nombre de fortifications de type Séré de Rivières du XIXe siècle : forts de la Justice, de la Miotte, du Salbert, fort Hatry, forts des Perches...

    1874-1887 extension des défenses. La défaite de 1871, et les progrès de l'artillerie déterminent une campagne de fortification à l'échelle nationale sous les directives du général Séré de Rivières. C'est dans ce cadre que six forts : Roppe, Bessoncourt, Vézelois, BoisBois-d'Oye, Mont-Vaudois, Salbert, sont érigés autour de Belfort.

    En 1914, Belfort est une importante place forte. Des Vosges au Jura, 18 forts, 6 ouvrages intermédiaires, nombre de petits ouvrages, une soixantaine de batteries. La ville devient ainsi un entrepôt et un lieu de repos et derassemblement pour les troupes.

    Pendant l'occupation, les Allemands récupèrent tous les éléments métalliques des forts...

    Forts communaux de l'enceinte urbaine

    Forts communaux de l'enceinte urbaine

    Forts du Territoire de Belfort 

    - Fortifications de défense de Belfort Citadelle de Belfort (1675 et Vauban). Visitable tous les jours, y compris les remparts.
    - Fort Hatry (1865-70) ou fort des Barres.
    - Fort de la Justice (1825-42) camp retranché.Visitable.
    - Fort et Tour de la Miotte (1831-35). Visitable.
    - La Tour de la Miotte surplombe l'étang des Forges. Pour avoir la preuve de l'existence d'une tour sur la colline de la Miotte, il faut attendre 1427. Cette tour de guet, se trouve mentionnée ensuite à plusieurs reprises : en 1462, 1475, 1581, 1683, 1711, 1719, 1719, 1724, 1789. Restaurée plusieurs fois , elle fut entièrement refaite en 1835.  Dès loirs ce fut une véritable tour avec un escalierescalier intérieur dès 1840. Bombardée lors du siège de 1870-1871, elle s'écroula en 1873. Reconstruite en 1875, elle succomba sous les coups des obus allemands. Rebâtie en 1947, elle mesure 3,60 m x 4,80 m à la base, et 9,90 m de haut et domine Belfort.

    Tour de la miotte bombardée en 1870

    Tour de la miotte bombardée en 1870

    - Fort des Hautes-Perches, propriété de l'Armée.
    - Fort des Basses-Perches, propriété de la commune de Danjoutin.
    - Fort de Bellevue ou Denfert Rochereau
    - Fort de Meroux (1908-13) aménagé en salle des fêtes par la municipalité.
    - Fort de Moval (1890-91)
    - Fort de Chévremont (1889-90) ceinture Est à l'abandon. Construit de 1889 à 1891 pour empêcher les infiltrations d'infanterie entre Bessoncourt et Vézelois, il était constitué d'une caserne entourée d'un rempart en arc de cercle défendu au fusil depuis le rempart.
    - Fort Ordener à Vezelois (1883-86). Ouvert au public.
    - Réduit du Bosmont (1887), propriété de la commune de Danjoutin.
    - Fort de Roppe (1875, modernisé en 1914-18), terrain militaire.
    - Fort de Roppe ou fort Ney - Terminé en 1877, il travaillait avec Giromagny pour empêcher le contournement de Belfort par le nord, et surveillait la voie de Colmar et de Bâle. Fort rectangulaire, il abritait 650 hommes et une cinquantaine de pièces d'artillerie.
    - Ouvrage de l'étang Neuf.
    - Ouvrage du Piton Lagace.
    - Ouvrage de Denney (1890-91).
    - Fort de Bessoncourt (1883-1886) ou fort de Sénarmont. Surveillance des forts de Roppe, de Vezelois et des routes Belfort-Mulhouse-Bâle.
    - Fort de Rondot (1890-91), disparu.
    - Ouvrage de Monceau à Valdoie (1890), propriété de la Cie locale des Eaux. Construit entre 1889 et 1891 dans le cadre du renforcement du grand intervalle entre Roppe et Salbert, c'est un ouvrage intermédiaire.
    - Ouvrage d'infanterie des 3 chênes (1890-91), accès libre.
    - Ouvrage des Grands Bois (1890-91).
    - Ouvrage de Fougerais (1889-90).
    - Fort du bois d'Oye. Propriété de l'Armée. Ce fort pentagonal est bâti de 1883 à 1886 en maçonneriemaçonnerie de calcairecalcaire. Avec 650 hommes et 30 pièces d'artillerie, ce fort copuvrait Lachaux et Vézelois et surveillait les voies de Montbéliard et de Delle.
    - Ouvrage de la Verpillière (1889-90).
    - Ouvrage du Bas du Mont (1890) à Urcerey.
    - Fort Salbert (1875).
    - Ouvrage Sud du Salbert (1890-91).
    - Ouvrage du Petit Salbert (1890-91).
    - Ouvrage de la Forêt (1890-91).
    - Ouvrage du Haut Salbert (1890-91).
    - Ouvrage du Nord Salbert (1890-91).
    - Fort du Mont-Rodolphe à Offemont (1885).
    - Ouvrage de Monceau (1889-90).
    - Fort Dorsner à Giromagny (1874-1879), en grèsgrès rose, un des rares à avoir une cour centrale octogonale. Propriété de la commune de Giromagny (ouvert au public).
    - Ouvrage dit "de la Cote" à Essert (1890-91), seul ouvrage enterré de la région, propriété de la commune d'Essert.