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    La culture du melonmelon s'est répandue dans les régions les plus chaudes et tempérées dans le monde entier.

    Vue en coupe du melon cantaloup. © Atomicbre, <em>Wikimedia commons</em>, CC by 3.0
    Vue en coupe du melon cantaloup. © Atomicbre, Wikimedia commons, CC by 3.0
    Coupe longitudinale dans un melon bien mûr. © B.Media, DR
    Coupe longitudinale dans un melon bien mûr. © B.Media, DR

    Selon les variétés, la forme, la grosseur, la couleur de l'écorce comme celle de la chair sont extrêmement variées.

    Schéma de la coupe longitudinale. Les graines sont situées à la périphérie de la cavité centrale mais leur position exacte est mal définie. © B.Media, DR
    Schéma de la coupe longitudinale. Les graines sont situées à la périphérie de la cavité centrale mais leur position exacte est mal définie. © B.Media, DR

    C'est une coupe transversale qui permet d'interpréter le mieux la structure du melon.

    Coupe transversale d'un melon. Les graines sont attachées en trois groupes sur la périphérie du fruit. Chaque groupe est contenu dans une loge. Les trois loges sont séparées par une paroi interlobulaire. © B.Media, DR
    Coupe transversale d'un melon. Les graines sont attachées en trois groupes sur la périphérie du fruit. Chaque groupe est contenu dans une loge. Les trois loges sont séparées par une paroi interlobulaire. © B.Media, DR

    La structure complexe du melon

    L'interprétation de cette structure est complexe :

    • la position externe des graines fait penser a priori à une placentation de type pariétal mais dans les cas classiques de placentation pariétale, il n'y a qu'une seule loge ;
    • la présence de trois loges indiquerait une placentation axile mais alors les graines devraient être insérées au centre.
    Les deux types principaux de placentation. L'exemple choisi est un ovaire à trois carpelles soudés colorés en rouge, bleu et vert. © B.Media, DR
    Les deux types principaux de placentation. L'exemple choisi est un ovaire à trois carpelles soudés colorés en rouge, bleu et vert. © B.Media, DR

    Sur l'image ci-dessus :

    • placentation pariétale (à gauche). Les trois carpelles sont ouverts et soudés par leurs bords où se trouvent les placentasplacentas. Les graines se forment à la périphérie sur la paroi de l'ovaireovaire. Il n'y a qu'une seule loge ;
    • placentation axile (à droite). Les trois carpelles sont fermés et soudés par leur paroi. Les placentas se trouvent au niveau de l'axe et les graines se développent donc au centre. Il y a trois loges distinctes.

    Les botanistesbotanistes ont développé plusieurs interprétations pour expliquer la structure du fruit des cucurbitacées en tenant compte de l'anatomieanatomie et de l'ontogénieontogénie du fruit.

    Détail de la région centrale d'une coupe transversale de melon. © B.Media, DR
    Détail de la région centrale d'une coupe transversale de melon. © B.Media, DR

    On voit nettement que les placentas où sont attachées les graines ne sont pas soudés au péricarpe externe mais sont au contraire portés par une cloison attachée au niveau de l'axe.

    En fonction de cette observation structurale, nous proposons une des hypothèses possibles sur le schéma suivant.

    Schéma interprétatif d'une coupe transversale de melon. Le péricarpe du fruit est formé de trois carpelles fermés soudés, séparés par des cloisons (en orange) et limitant trois loges (en noir). © B.Media, DR
    Schéma interprétatif d'une coupe transversale de melon. Le péricarpe du fruit est formé de trois carpelles fermés soudés, séparés par des cloisons (en orange) et limitant trois loges (en noir). © B.Media, DR

    Dans chaque loge les placentas (en jaune) situés en position axile se développent vers l'extérieur sous forme de fausses cloisons. Ils se trouvent ainsi déjetés à l'extérieur et donnent l'impression que la placentation est pariétale.