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    Et si la manipulation génétiquegénétique pouvait éclairer la science sur l'évolution précoce de la vie ? Voici l'ambition que porteporte une centaine de chercheurs en dévoilant de nouveaux outils génétiques. L'étude, parue dans Nature Methods, s'est focalisée sur 39 espècesespèces distinctes, dont les dinoflagellés (une espèce de planctonplancton) à l'origine des maréesmarées rouges. Les chercheurs parlent d'espèces de « protistes », bien que ce taxontaxon soit considéré comme obsolète.

    Introduire de l'ADNADN étranger dans des protistes avait rarement été tenté. Parmi leurs expériences, les scientifiques ont observé que tirer des minuscules particules d'or ou de tungstènetungstène recouvertes d'ADN était plutôt efficace. Électrifier les membranes cellulairesmembranes cellulaires pouvait également permettre à l'ADN d'entrer dans la cellule. Mais il ne suffisait pas de faire pénétrer le matériel génétique à l'intérieur, il fallait que celui-ci soit traduit en protéinesprotéines. Or, les protistes peuvent se défendre et détruire cet ADN étranger. Pour éviter cette réaction, les chercheurs utilisent des enzymesenzymes. Celles dont ils se servent habituellement se sont révélées inefficaces aux températures de vie des protistes. A tâtons, ils ont dû en trouver d'autres.

    « Il existe une multitude de protistes inexplorés qui ont un impact énorme sur ces écosystèmesécosystèmes » explique Peter Kroth, biologiste des algues, dans un communiqué. En remaniant les gènesgènes de ces organismes, et en surveillant les changements advenant, il est possible de comprendre le rôle de ces gènes. Les chercheurs sont parvenus à transformer 13 espèces pour la première fois, et ont approchent du but pour huit autres espèces.

    « Notre ressource en manipulation génétique fournira des informations sur les formes de vie eucaryoteseucaryotes ancestrales, la biologie générale des cellules eucaryotes, la diversification des protéines et l'évolution des voies cellulaires » espèrent-ils. Aux yeuxyeux d'Angela Falciatore, biologiste marine, l'étude « propulsera l'avancée de la biologie du plancton ». Parmi les planctons, qui peuvent faire partie des protistes, certains ont recours à la photosynthèsephotosynthèse. Et parfois, cela amène à de belles couleurscouleurs bleues, vertes, ou rouges dans les océans.

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