Des chercheurs du National Institute of Standards and Technology (Nist) aux États-Unis ont réussi à utiliser le magnétomètre de la boussole d’un smartphone pour mesurer la glycémie, grâce à un hydrogel. Ce test peut également être modifié pour détecter le pH, des protéines, des histamines ou même des toxines environnementales.
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Actuellement, les diabétiques ont deux options pour vérifier leur glycémieglycémie (le taux de sucresucre dans le sang). Ils doivent soit se piquer les doigts pour obtenir une gouttelette de sang plusieurs fois par jour, soit utiliser un capteur avec une canulecanule insérée sous la peau, à changer au bout d'une semaine ou deux. Grâce à des chercheurs du National Institute of Standards and Technology (Nist) aux États-Unis, ils pourraient bientôt avoir une troisième option qui utilise la boussole des smartphones.
Dans un article publié dans la revue Nature Communications, les chercheurs décrivent un système composé d'une bandelette d'hydrogelhydrogel, un matériaumatériau poreux, intégrant des particules magnétiques. En présence d'un liquideliquide, l'hydrogel gonfle, et réagit soit à la présence de glucoseglucose, soit au niveau de pH, déplaçant les particules magnétiques.
Mesurer la glycémie avec la salive
Ce système est attaché sur un smartphone et utilise le magnétomètremagnétomètre de la boussole pour mesurer les mouvementsmouvements des particules magnétiques. Cela permet de détecter le glucose à des concentrations micromolaires, voire même nanomolaires, une sensibilité bien plus élevée que nécessaire pour la glycémie, et pourrait permettre de mesurer le taux de sucre dans la salivesalive.
Cette technologie ne se limite pas à la glycémie. En modifiant l’hydrogel, elle pourrait également être utilisée comme test de pH rapide et précis, ou encore pour détecter des toxinestoxines environnementales. En améliorant la précision, ce test pourrait détecter des protéinesprotéines, des histamineshistamines ou même des brins d'ADNADN. Ce système n'utilisant aucun système électronique à part le smartphone, il devrait être peu cher à produire, à condition de parvenir à fabriquer des bandelettes d’hydrogel en massemasse et avec une longue duréedurée de conservation.
