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    Au fond de la grotte Hall au Texas, des scientifiques ont décelé de nouvelles preuves remettant en cause la théorie dominante. Jusqu'à présent, celle-ci stipulait que le DryasDryas récent - l'ultime refroidissement de la dernière période glaciaire il y a environ 13.000 ans - aurait été amorcé par l'impact d'un corps extraterrestre. Un astéroïdeastéroïde, sans doute. Or, les résultats publiés par ces chercheurs dans Science Advances sont incompatibles avec l'hypothèse d'un astéroïde. 

    Ils ont réalisé une analyse isotopique des sédimentssédiments recueillis. OsmiumOsmium, iridiumiridium, ruthéniumruthénium..., plusieurs éléments n'ont pas été retrouvés dans des proportions extraterrestres. Mais plutôt dans des proportions correspondant « à celle précédemment rapportée dans les gazgaz volcaniques », souligne Nan Sun, coauteur de l'étude. Une conclusion complétée par Kenneth Befus, également coauteur : « Ces signatures [géochimiques] sont probablement le résultat d'éruptions majeures dans l'hémisphère nordhémisphère nord ».

    Certaines éruptions volcaniques propagent une quantité suffisante d'aérosolsaérosols dans l'atmosphèreatmosphère pour réfléchir une partie des rayons solaires, causant une chute des températures. Celles-ci peuvent provoquer un emballement climatique. En l'occurrence, des éruptions seules n'auraient pas pu causer une telle glaciationglaciation durant 1.200 ans. Elles ont nécessairement été accompagnées d'autres phénomènes, comme un refroidissement océanique ou un accroissement de la couverture neigeuse.

     

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