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    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. Image de C. Journet et P. Vincent. (CNRS)

    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. Image de C. Journet et P. Vincent. (CNRS)

    Des scientifiques du Technion-Israel Institute of Technology sont parvenus à fabriquer un transistor étonnant, en combinant de l'ADNADN et des nanotubes de carbonenanotubes de carbone.

    Les nanotubes, connus pour leurs propriétés extraordinaires, ont été "incorporés" sur l'hélice d'ADN provenant d'une bactériebactérie, transformant la moléculemolécule biologique en un composant conducteur. Le tout se comporte comme un minuscule transistor (un "nano-sistor" ?) lorsqu'un courant électriquecourant électrique lui est appliqué. L'un des intérêts de cette première mondiale résulte de l'auto-assemblage des nanotubes sur l'ADN, qui vont se "brancher" d'eux-mêmes sur la molécule, laissant entrevoir la création semi-automatisée de composants électro-biologiques très complexes, impossibles à fabriquer "manuellement".