Le réseau social Facebook teste en Irlande et en Espagne depuis le 9 octobre, l’élargissement des réactions aux messages publiés par les utilisateurs, pour l'instant limitées au célèbre bouton « like » (j'aime).

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    « Les gens vont sur FacebookFacebook pour partager toutes sortes de choses, que ce soit des nouvelles heureuses, tristes, drôles ou cherchant à provoquer la réflexion (...). Voilà pourquoi nous testons "Réactions", une extension du bouton like, pour donner [aux utilisateurs] plus de manières de partager [leurs] réactions à un message sur Facebook », a déclaré un porteporte-parole de Facebook, sans préciser la duréedurée du test qui a débuté le 9 octobre en Irlande et en Espagne.

    Six nouvelles options seront accolées au fameux bouton « j'aime » : « love » (j'adore), « haha », « yay » (exprimant le contentement), « wow », « sad » (triste), « angry » (en colère), toutes représentées par une émoticône.

    Pressé depuis des années d'ajouter un bouton "je n'aime pas", Facebook avait annoncé mi-septembre être en train de travailler sur la question. « Nous vous avons enfin entendu », avait alors déclaré le PDG-fondateur du groupe, Mark Zuckerberg. « Il est important de donner aux gens davantage d'options que juste "j'aime" pour rapidement marquer des émotions et partager leurs sentiments sur une publication. »

    Le fameux bouton <em>« like »</em> de Facebook s'apprête à vivre une révolution. © AFP Photo, Kimihiro Hoshino, Files

    Le fameux bouton « like » de Facebook s'apprête à vivre une révolution. © AFP Photo, Kimihiro Hoshino, Files

    Ciblage publicitaire

    Toutefois, « nous ne voulions pas seulement construire un bouton "je n'aime pas" parce que nous ne voulons pas transformer Facebook en un forum où les gens votent pour ou contre les publications des gens », avait-il souligné.

    Le bouton « j'aime » permet aussi au réseau d'identifier et de proposer à ses utilisateurs du contenu qu'ils sont susceptibles d'aimer et de faire du ciblage publicitaire, ce à quoi pourraient également servir les nouvelles émotions.

    « Si vous aimez le contenu humoristique et que vous dites "haha" à des vidéos drôles de chats, nous pourrions l'utiliser pour vous proposer plus de vidéos de chats mais pas pendant la phase de test », a expliqué Chris Toss, responsable produit chez Facebook, à la radio irlandaise RTERTE.