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    Par les produits que nous utilisons pour faire le ménage, par les peintures qui recouvrent nos mursmurs, par les retardateurs de flamme cachés dans notre isolationisolation. L'airair que nous respirons dans nos maisons est pollué. Mais, des chercheurs de l’université de Birmingham (Royaume-Uni) nous apprennent aujourd'hui que ce n'est rien à côté de celui... de la Station spatiale internationale (ISSISS) !

    Dans des poussières provenant de filtres à air à l’intérieur de l'ISS, ils ont trouvé des niveaux de contaminants organiques potentiellement dangereux pour la santé supérieurs aux valeurs médianes trouvées dans les maisons européennes. Des polybromodiphényléthers (PBDE), de l'hexabromocyclododécane (HBCDD), de « nouveaux » retardateurs de flamme bromés (RFB), des estersesters organophosphorés (OPE), des hydrocarbures aromatiqueshydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des substances perfluoroalkylées (PFAS) ou encore des biphényles polychlorés (PCBPCB).

    De nombreuses sources de polluants sur la Station spatiale internationale

    Les chercheurs estiment que ces contaminants ont été apportés dans l'espace soit par des matériels dédiés comme des sangles ignifugesignifuges, soit par des produits commerciaux destinés à l'usage personnel des astronautes, comme les lecteurs MP3 ou tout simplement les vêtements. Et l'exposition à des niveaux élevés de rayonnements ionisants peut accélérer leur libération dans l'air.

    Les chercheurs recommandent donc d'exclure à l'avenir le maximum de sources de contaminants en choisissant avec soin les matériaux lors des étapes de conception des missions spatiales.

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