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    En avril 2019, le sismomètresismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structure), embarqué à bord d'InSightInSight, a enregistré son premier séisme martien. Puis un autre, bien plus puissant au mois de mai. Après avoir injecté ces données dans leur simulateur de tremblements de terre, les chercheurs de l'École polytechnique fédérale de Zürich (ETZ, Suisse) ont désormais une meilleure image de ce à quoi ressemble un séisme sur Mars.

    Il pourrait ainsi en exister deux grandes familles. Le séisme d'avril, en effet, correspondait à un événement à haute fréquencefréquence. Un peu comme ils peuvent se produire sur la LuneLune. Le second séisme était de fréquence plus basse. Peut-être parce que le séisme s'est produit loin de l'appareil de mesure. Tous les deux ont duré plus longtemps que des tremblements de terretremblements de terre. Une duréedurée comprise entre 10 et 20 minutes alors que sur Terre, les ondes sismiquesondes sismiques ne persistent que quelques dizaines de secondes et pas plus de quelques minutes -- contre une heure ou plus sur la Lune. Une question de structure géologique.

    Simulation d’une onde sismique se déployant au cœur de la planète Mars. © Van Driel, Nasa, JPL-Caltech, ETH Zürich
    Simulation d’une onde sismique se déployant au cœur de la planète Mars. © Van Driel, Nasa, JPL-Caltech, ETH Zürich

    Même si la recherche sismologique n'en est encore qu'à ses balbutiements sur Mars, il semblerait finalement que les tremblements de Mars se situent quelque part entre ceux de lune et ceux de terre. Une autre manière d'éclairer la structure géologique interne de Mars. Et d'extrapoler sur la formation des premières planètes du Système solaire.

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