Le ministre de la santé a annoncé ce matin son plan de lutte contre les effets potentiellement désastreux de l'occurence d'une canicule. Le ministre est confronté à un dossier qui lui aussi a pris de la température, un dossier qui permet aujourd'hui d'améliorer le processus de réaction face à des phénomènes climatiques aussi contingents qu'exceptionnels. Souhaitant lever les doutes ambiants, le ministre s'est porté garant de l'efficacité de ses propositions en cas de nouvelle canicule cet été.

au sommaire


    Canicule : le plan préventif du ministre

    Canicule : le plan préventif du ministre

    Nous publions ici des extraits du Plan CaniculeCanicule.
    N'oubliez pas que c'est le mois de la préventionprévention sur Futura-Sciences : de nombreux dossiers dont certains relatifs à la chaleur ou encore au soleil seront publiés.
    Cliquer ici pour visualiser le calendrier des publications.

    L'efficacité du Plan canicule repose sur trois exigences :

    • La Responsabilité :
      L'Institut de veille sanitaireInstitut de veille sanitaire (InVS) est responsable de la collecte des données sanitaires, complétées par les informations recueillies auprès de MétéoMétéo France, des services d'urgence et des pompiers. Son directeur a personnellement la charge d'avertir le ministre de la Santé, qui déclenche alors l'alerte. Dans les zones de défense ou les départements concernés, c'est le préfet qui est dès lors aux commandes.
    • La Prévention:
      Les élus locaux ont pour mission de repérer les personnes à risques. Durant l'été, la population recevra en continu des conseils pour se protéger de la chaleur et sera tenue informée en temps réel du niveau d'alerte décidé par le ministre. Chaque jour, à 6h et à 18h, Météo France publiera une carte « Vigilance chaleur ». En cas, d'alerte, les médias publics diffuseront les messages de recommandations sanitaires du ministère de la Santé.
    • La Solidarité :
      Sur le terrain, les professionnels de santé et les personnels hospitaliers, la sécurité civile et les
      associations de bénévoles sont prêts à intervenir. Les maisons de retraite et les hôpitaux disposent d'équipements et de procédures adaptés aux besoins des personnes à risque. Avant l'été, les préfets auront recensé les associations de bénévoles et vérifié leurs dispositifs de permanence estivale.

      Le Plan canicule s'articule autour de quatre niveaux d'alerte progressifs :

    • La VIGILANCE (Niveau 1) : du 1er juin au 1er octobre de chaque année, l'InVS et Météo France mettent en place leur procédure de veille climatique et sanitaire. Tous les services concernés, au niveau national, départemental et communal vérifient que les dispositifs d'alerte sont opérationnels. Les coordonnées des personnes vulnérables sont vérifiées. Des messages de recommandations sanitaires sont diffusés.
    • L'ALERTE (Niveau 2) : Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, après information de l'InVS, saisit le PCPC Santé et informe les préfets. Ces derniers pilotent les cellules de crise en zone de défense, ou dans les départements.
    • L'INTERVENTION (Niveau 3) : Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, sur recommandation de l'InVS et du PC Santé qu'il préside, demande aux préfets le passage de l'alerte à l'intervention : le comité interministériel de gestion des crises (COGIC), sous la
      responsabilité du ministre de l'Intérieur centralise les informations et diffuse les instructions dans les zones de défense et les départements concernés. Les préfets actionnent le plan Bleu de mobilisation des maisons de retraite, le plan Blanc de mobilisation des hôpitaux et
      des services d'urgence, le plan Rouge de mobilisation de la sécurité civile et des pompiers.
      Parallèlement, ils activent le plan Vermeil à destination des personnes âgées isolées et mobilisent les associations de bénévoles. Enfin, ils s'assurent de la permanence des soins auprès des médecins de ville
      .