Après la polémique fin 2012 sur les pilules de troisième et quatrième générations, les Françaises ont complètement revu leur pratique de la contraception. Si la célèbre pilule a reculé de 45 %, c’est le stérilet qui en a profité, avec une augmentation des ventes de 47 % sur l’an passé.

au sommaire


    Les pilules contraceptives ayant suscité l’inquiétude, les Françaises se sont plus largement rabattues sur les stérilets cette année. © Ceridwen, Wikipédia, cc by sa 2.0

    Les pilules contraceptives ayant suscité l’inquiétude, les Françaises se sont plus largement rabattues sur les stérilets cette année. © Ceridwen, Wikipédia, cc by sa 2.0

    Action, réaction. Après la révélation des dangers cardiovasculaires des pilules de troisième et quatrièmes générations, les Françaises n'ont pas manqué de temps avant de changer leurs habitudes contraceptives. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de publier un dossier dans lequel elle montre l'évolution des ventes des différents traitements anticonceptionnels.

    Premières victimes, évidemment : les fameuses pilules précédemment montrées du doigt. Leurs ventes ont chuté d'environ 45 % sur l'année 2013. Cette baisse est compensée par la hausse parallèle de 30 % des ventes des pilules de première et deuxième générations, n'exposant pas à un risque de thrombosethrombose. Des chiffres salués par le ministère de la Santé, qui apprécie le rééquilibrage.

    Mais le grand gagnant dans cette affaire reste le stériletstérilet, avec une augmentation des ventes de 47 %. Avant la polémique, seules 20 % des femmes y recouraient, d'après une étude menée par l'Inserm en 2010. Mais ce contraceptif reste majoritairement prescrit aux trentenaires, car les médecins préfèrent éviter de le prescrire aux femmes sans enfants.