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    La valériane, utile contre les insomnies ? © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    La valériane, utile contre les insomnies ? © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    Plante herbacée vivace, la valériane apprécie les lieux humides. Sa tige dressée et cannelée peut mesurer jusqu'à 2 mètres. Ses feuilles opposées sont dentées. Ses fleurs, petites, d'un blanc rosé, sont visibles de mai à août et se placent en grappes à l'extrémité de la tige. La plante est utilisée en phytothérapie pour ses vertus antispasmodiques. Le terme latin (valere) dont elle tire son nom, signifie d'ailleurs « bien se porter ».

    La valériane est également appelée « herbe-aux-chats » car son odeur attire ces derniers. Ce sont les parties souterraines de la plante (comme la racine ou le rhizomerhizome) qui sont utilisées en phytothérapie. Récoltée au printemps ou à l'automneautomne, la plante est principalement cultivée en France, en Allemagne et en Europe centrale. La racine de valériane contient une huile essentielle, des alcaloïdes, des tanins et des acidesacides - valérique et isolvalérique - qui auraient des propriétés sédatives.

    La valériane et... le sevrage tabagique !

    Les remèdes à base de valériane permettraient d'atténuer l'irritabilité nerveuse, les troubles cardiaques d'origine nerveuse et les crampes. Ils sont employés en cas de dépression, de fatigue, de surmenage intellectuel ou d'insomnieinsomnie chronique. Utilisée en infusioninfusion par exemple, la valériane raccourcirait le temps d'endormissement et améliorerait la qualité du sommeilsommeil. La plante enfin, est parfois utilisée dans le cadre des programmes de sevrage tabagique.

    Sources :

    • Phytothérapie, la Santé par les plantes, Vidal Éditeur
    • Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.