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    Le liseron est indiqué contre la constipation. © Franck Le Driant/FloreAlpes.com

    Le liseron est indiqué contre la constipation. © Franck Le Driant/FloreAlpes.com

    Le liseron est une plante au rhizomerhizome plus ou moins charnu. Ce végétal à la pousse très « dynamique », membre de la famille de convolculacées, présente des tiges volubiles et des feuilles en forme de flèche. Ses fleurs délicates peuvent être blanches, bleues ou même roses. Le liseron s'il est considéré comme un envahisseur dans nos haies et nos massifs, est notamment indiqué pour traiter... la constipation.

    Souvent considérée comme une mauvaise herbe donc, cette plante à la fois rampante et grimpante s'enroule grâce à un système racinaire impressionnant, sur tout ce qui pousse à sa proximité. Le liseron colonise tout l'espace autour de lui. Il étouffe les plantes les plus chétives et concurrence les autres dans la quête pour l'eau, la lumièrelumière et les éléments nutritifs.

    Liseron, contre la constipation

    En usage interne, le liseron est surtout recommandé contre la constipation. Cette plante possède également des propriétés diurétiques et fébrifuges, c'est-à-dire qu'elle fait baisser la fièvre. Laxatif, le liseron facilite l'évacuation de la bile et réduit les spasmes intestinaux. Au Moyen Âge, les médecins arabes en utilisaient les racines contre la jaunisse, ou ictère, qui correspond à une coloration jaune de la peau et des muqueusesmuqueuses par des pigments biliaires.

    En usage externe, il suffit d'écraser quelques feuilles de liseron entre ses doigts puis de les appliquer sur un furonclefuroncle, pour voir ce dernier « mûrir » et percer plus rapidement.

    Source : Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.