Les explications restent à fournir mais le constat est plutôt original : les consommatrices qui font attention aux étiquettes alimentaires pèsent 4 kg de moins que les femmes qui n’y prêtent pas attention et ont également un IMC inférieur. Surprenant, non ?

au sommaire


    Les aliments se ressemblent parfois mais ne se valent pas tous. Faire attention à ce qu'ils comportent, en lisant l'étiquette alimentaire, permet d'éviter de manger trop calorique et de prévenir l'obésité. © Christophe Testi, shutterstock.com

    Les aliments se ressemblent parfois mais ne se valent pas tous. Faire attention à ce qu'ils comportent, en lisant l'étiquette alimentaire, permet d'éviter de manger trop calorique et de prévenir l'obésité. © Christophe Testi, shutterstock.com

    Des scientifiques de l'Universidade de Santiago de Compostela (Espagne) ont relié la lecture des étiquettes de produits à la prévention de l'obésité. En effet, ils ont établi que les femmes qui lisent les informations nutritionnelles sur les étiquettes de produits alimentaires pèseraient en moyenne 4 kgkg de moins que celles qui les ignorent.

    À partir de données des Centers for Disease ControlCenters for Disease Control and Prevention (CDC) américains, les chercheurs espagnols ont démontré que les consommatrices attentives aux étiquettes ont un indice de masse corporelle (IMC) de 1,49 point inférieur à celles qui ne les lisent pas.

    Faire attention à ce qu'on mange permet de faire perdre 4 kg en moyenne pour les femmes. Ça vaut le coup d'être vigilant... © Colros, Flickr, cc by sa 2.0

    Faire attention à ce qu'on mange permet de faire perdre 4 kg en moyenne pour les femmes. Ça vaut le coup d'être vigilant... © Colros, Flickr, cc by sa 2.0

    Le pouvoir amaigrissant des étiquettes alimentaires

    Ils ont aussi noté que les fumeurs étaient moins susceptibles de lire les informations nutritionnelles que les autres. « Ils ont des habitudes moins saines au quotidien, ce qui, par conséquent, fait qu'ils ne s'inquiètent pas autant du contenu nutritionnel des aliments qu'ils consomment, selon nos résultats », ont expliqué les chercheurs.

    De plus, les citadins lisent plus ces informations que les personnes résidant en dehors des villes. Côté genre, 58 % des hommes ont l'habitude de lire souvent ou toujours ces étiquettes, contre 74 % des femmes. Cette étude a été publiée dans la revue Agricultural Economics.

    Selon une autre étude publiée en 2011 dans la revue Journal of the American Dietetic Association, en général, les gens ne lisent pas assez précisément les informations nutritionnelles, mais ont plutôt tendance à les survoler.