Il n'est pas rare de voir des couples qui, ayant adopté un bébé faute de pouvoir en concevoir un, finissent par procréer sans difficulté.

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    Pour les médecins spécialistes des problèmes de fertilité, ces exemples constituent les preuves irréfutables qu'il existe une relation entre le stress et la fertilité. Une équipe de l'University of Pittsburgh School of Medicine a constaté que les femmes présentant des taux élevés de cortisol - une hormonehormone traduisant un état de stress - s'arrêtent d'ovuler. Publiés dans la revue Fertility and Sterility, les résultats d'une étude menée par l'Université de Californie et le San Diego Department of Family and Preventive Medicine, viennent de confirmer qu'un état d'anxiété observé chez les femmes entraîne une réduction de 25% de ses chances de procréer.

    Dans la même revue, des chercheurs du Mind/Body Medical Institute de la Harvard Medical School présentent une étude portant sur 184 femmes, dont une partie a suivi un programme thérapeutique centré sur le stress, financé par la National Institute of Mental Health, au sein du Beth Israel Deaconess Medical Center (Boston). Après un an, 25% des femmes du groupe de contrôle, n'ayant subi aucun traitement thérapeutique particulier, sont parvenus à procréer, contre 55% des femmes du groupe bénéficiant d'une thérapiethérapie.