Pour enrayer une crise d'appendicite, l'opération chirurgicale reste massivement utilisée. Pourtant, dans des cas de petite inflammationinflammation, le recours à l'antibiothérapie reste possible. C'est ce qu'a tenté de démontrer une équipe de chercheurs finlandais. Cette dernière a suivi durant 3 ans, entre juin 2009 et juin 2012, 530 patients âgés de 18 à 60 ans à qui une appendiciteappendicite aiguë sans complication avait été diagnostiquée.
Les participants ont été séparés de façon aléatoire en deux groupes distincts et suivis durant un an. Dans le premier, 273 volontaires ont subi une appendicectomie, une opération standard consistant à enlever l'appendice enflammée, tandis que les 257 participants du second groupe étaient traités par antibiothérapie. Les résultats de cette expérimentation, publiée dans le Journal of American Medical Association (JAMA) du 16 juin, révèlent que 272 des 273 opérations se sont déroulées avec succès.

Contre l'ablation de l'appendice, opération chirurgicale la plus pratiquée, les antibiotiques se posent comme une solution de secours tout à fait crédible. Attention tout de même à les utiliser avec parcimonie pour éviter d'accroître les phénomènes de résistances bactériennes. © Matt Browne, Flickr, CC by-nd 2.0
L'opération de l'appendicite reste souvent encore nécessaire
Pour le second groupe, les chercheurs indiquent que 186 des patients traités avec des antibiotiquesantibiotiques n'ont pas eu besoin d'appendicectomie. Pour les autres participants du groupe, 70 malades ont subi une opération durant l'année mais 58 n'ont montré aucun signe de complication à l'issue de l'appendicectomie. Sept participants ont développé une appendicite aiguë avec complications et cinq patients sans appendicite ont été opérés pour éviter tout risque récurrent. Selon les chercheurs, l'opération chirurgicale n'a pas causé de complications telles que des abcèsabcès intra-abdominaux.
Si cette méthode de soins plus douce n'a pas démontré son infériorité par rapport à la chirurgiechirurgie et peut éviter l'hospitalisation, ainsi que les séquellesséquelles liées à une opération invasive, elle soulève néanmoins certaines critiques. Tout dépend en premier lieu de la gravitégravité de l'appendicite. D'autre part, le risque de récidiverécidive reste assez important. En 2014, le tennisman Rafael Nadal avait eu recours aux antibiotiques pour éviter une appendicectomie mais avait finalement dû renoncer à participer au Tournoi de Bercy pour se faire opérer.
Ces dernières années, plusieurs études, dont l'une menée par la chirurgienne française Corinne Vons (hôpital Jean-Verdier de Bondy) et publiée dans le Lancet, en mai 2011, ont révélé que deux tiers des malades pourraient éviter l'opération, même si ces auteurs prônent la mesure.
L'appendicite, fréquente chez les enfants, est une maladie en augmentation chez les adultes. On estime la probabilité de faire une crise aiguë au cours de sa vie à 8 % pour une femme et à 7 % pour un homme. Grâce aux progrès de l'imagerie médicale et du diagnosticdiagnostic, les opérations sont toutefois passées de 300.000 en 1980 à moins de 90.000 en 2005.
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