En janvier, le Bureau exécutif de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a valider un plan destiné à combatte l'obésité, un problème de santé devenu prioritaire à l'échelle mondiale.
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On estime à un milliard le nombre d'individus en surpoidssurpoids dans le monde et à 300 millions le nombre de personnes obèses. Aux Etats-Unis, plus de deux tiers des adultes présentent une surcharge pondérale tandis qu'une personne sur trois est atteinte d'obésitéobésité. Mais la délégation américaine a d'ores et déjà signifié son désaccord sur les stratégies de lutte recommandées par l'OMSOMS, fondées selon elle sur de mauvaises approches scientifiques.

Les sujets de discorde viennent notamment de la volonté de l'organisation de restreindre la publicité à l'adresse des enfants et de taxer la "junk food", ces aliments très caloriques mais pauvres en éléments nutritifs. Les négociateurs américains préfèreraient quant à eux jouer sur la notion de responsabilité individuelle plutôt que de mettre en place des réglementations. Certains voient dans cette posture le résultat de pressionspressions exercées par les industries agroalimentaire et sucrière sur l'administration fédérale.

Les recommandations, qui seront soumises au vote de l'Assemblée générale de l'OMS en mai prochain, n'auront pas force de loi; elles constitueront néanmoins une base de travail médicale et scientifique permettant aux hommes politiques de tous les pays concernés de légiférer sur ce problème.