Aujourd'hui, la recherche sur les cellules souches à conduit au développements de trois techniques différentes. La plus controversée, sans nul doute, est celle qui repose sur l'utilisation de cellules souches extraites d'embryons, conservés dans des cliniques spécialisées dans la procréation assistée. La seconde technique consiste à cultiver des cellules souches dérivées de tissus foetaux obtenus à la suite d'avortements. Enfin, la troisième technique utilise des cellules souches extraites d'organismes adultes afin de produire des cellules de toutes sortes.
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Travaillant indépendamment, des chercheurs de l'Université de Floride et de l'Université d'Edimbourg viennent de jeter un pavé dans la mare en publiant dans le dernier numéro de Nature des résultats lourds de conséquence. En effet, ils remettent totalement en question les résultats de nombreuses expériences menées dans ce domaine et suggèrent que la recherche sur les cellules souchescellules souches extraites d'organismes adultes n'aboutit qu'à une impasse génétiquegénétique.

Les chercheurs de l'Université de Floride ont cultivé des cellules extraites de la moelle osseusemoelle osseuse de souris dans le même milieu que des cellules souches embryonnairescellules souches embryonnaires. Or si les nouvelles cellules obtenues présentaient à leur surface les caractéristiques de cellules souches, l'examen de leur génomegénome indiquait qu'elles n'avaient subi aucune transformation. En fait, elles avaient fusionné avec les cellules souches pour produire des cellules contenant deux ou trois fois le complément normal de matériel génétique.

De son côté, l'équipe d'Edimbourg a mélangé des cellules extraites du cerveaucerveau de souris a des cellules embryonnaires, obtenant, elle aussi, des cellules ressemblant à des cellules souches, mais constituées en réalité de cellules doubles génétiquement anormales.