au sommaire


    Pour chaque oiseau mazouté, combien meurent après avoir ingéré du plastique ? © Marinephotobank CC by 2.0

    Pour chaque oiseau mazouté, combien meurent après avoir ingéré du plastique ? © Marinephotobank CC by 2.0

    Deux grandes catégories de pollutions affectent le milieu marin : les pollutions accidentelles et les pollutions chroniques.

    Les pollutions accidentelles

    Ce sont souvent les plus spectaculaires, mais leurs effets sont en général temporaires et localisés. Ce type de pollution arrive soudainement lors d'accidentsaccidents, de naufrages ou de conditions météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations).

    La forte concentration de ces pollutions les rend particulièrement toxiques, mais il est toutefois possible d'agir pour cette même raison, de manière à limiter l'ampleur de la catastrophe. Ainsi, des opérations de lutte plus ou moins efficaces se mettent en place lorsque surviennent marées noires et fuites de produits chimiques.

    Les pollutions chroniques

    Les pollutions chroniques, en revanche, sont plus pernicieuses car moins visibles. Conséquences de l'inadaptation des installations et des pratiques, de la négligence ou de la malhonnêteté, ces pollutions diffuses et continues ont des effets négatifs et durables sur le milieu marin.

    Qu'elles soient chimiques (nitrates, hydrocarbureshydrocarbures), microbiennes (bactériesbactéries pathogènespathogènes), biologiques (espèce invasiveespèce invasive) ou nucléaires, ces pollutions exercent une pressionpression continue sur les écosystèmes et les dégradent.

    Des réglementations et des mesures de surveillances se mettent donc en place au fur et à mesure pour protéger la santé des populations humaines et préserver les écosystèmes.

    Certaines pollutions chroniques encore peu étudiées, tel le bruit ou les macro-déchets, échappent encore en grande partie à ces mesures.