La baie de Shark, tout &agrave; l'ouest du continent australien, est un lieu o&ugrave; la biodiversit&eacute; est d'une grande richesse. Dugongs, dauphins&nbsp;et <a href="https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/botanique-algues-surprenants-vegetaux-aquatiques-523/" title="Les algues, de surprenants v&eacute;g&eacute;taux aquatiques">une prairie d'algues</a> de plus de 4.000 km2, la plus vaste connue. Elle abrite aussi le t&eacute;moignage d'une vie disparue :&nbsp;des stromatolithes.Le havre&nbsp;Hamelin est mondialement connu pour ses stromatolithes, qui se d&eacute;veloppent dans des piscines d'eau chaude&nbsp;se formant&nbsp;&agrave; mar&eacute;e basse. Ces concr&eacute;tions min&eacute;rales sont l'&oelig;uvre de colonies bact&eacute;riennes et sont tr&egrave;s proches des stromatolithes dat&eacute;s d'il y a plusieurs milliards d'ann&eacute;es.&copy; Yann Arthus-Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

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Le havre Hamelin et ses stromatolithes

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Le comt&eacute; de [popupdefinition id=12817]Cairns[/popupdefinition], &agrave; l'est de l'Australie, est un lieu&nbsp;pris&eacute; des touristes car il est proche de la [popupdefinition id=15867]Grande Barri&egrave;re de corail[/popupdefinition], une merveille de la nature. Au large, l'oc&eacute;an est constell&eacute; de petites &icirc;les inhabit&eacute;es qui sont comme des paillettes pos&eacute;es sur l'eau. Celle-ci, photographi&eacute;e par Yann Arthus Bertrand, est remarquable par sa forme allong&eacute;e et son lagon qui relit les deux for&ecirc;ts verdoyantes.&copy; [popupbiographie id=86]Yann Arthus-Bertrand[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Une île allongée sur la Grande Barrière de corail

Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand s'est toujours passionné pour le monde animal et les espaces naturels. À trente ans, il part au Kenya avec sa femme Anne étudier le comportement d'une famille de lions pendant trois ans. Très vite, il utilise l'appareil photo pour consigner ses observations et découvre sa vocation : le témoignage par l'image.De retour en France en 1981, il publie un livre, Lions, et devient photographe de grand reportage. En 1991, il fonde Altitude, première agence de photographie aérienne dans le monde, et se tourne vers des séries de longue haleine, s'interrogeant sur le lien de l'homme à la nature sauvage ou domestiquée : La Terre vue du ciel, Bestiaux, Chevaux, 365 Jours pour réfléchir à notre Terre… Il est aujourd'hui un militant convaincu du développement durable. Ses photographies aériennes, indissociables des textes qui les accompagnent, invitent chacun à réfléchir à l'évolution de notre planète et au devenir de ses habitants. Un constat en images et en mots pour prendre conscience que nous sommes tous responsables, personnellement de l'avenir de notre Terre. Parce que chacun a un rôle à jouer, chacun a le pouvoir et le devoir d'agir et de se mobiliser. C'est pourquoi Yann Arthus-Bertrand a créé l'association GoodPlanet.org le 1er juillet 2005 et, pour limiter l'impact de ses propres activités sur le climat, il a mis en place « Action Carbone ». En finançant des projets d'énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de reforestation, Yann Arthus-Bertrand s'efforce de compenser les émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses activités.En 2006, il met en place l'opération « le Développement Durable, pourquoi ? » avec le Ministère de l'Education Nationale et le Ministère de l'Ecologie. Cette exposition pédagogique comprenant 22 posters illustrés par ses photographies aériennes a été mise gratuitement à disposition de toutes les établissements scolaires de France. En 2007 l'opération sera renouvelée et aura pour thème la biodiversité.Aujourd’hui Yann Arthus-Bertrand est également considéré comme un militant écologiste en plus d'être un fabuleux photographe. C’est cet engagement qui lui vaut le 22 avril 2009 d’être nommé « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).Parallèlement, il est l'auteur de Vu du Ciel, une série documentaire télévisée dont chaque épisode explore une problématique écologique particulière. L’émission s’exporte actuellement dans 49 pays du monde. Fort de cette expérience télévisuelle, Yann Arthus-Bertrand réalise un long-métrage, HOME, sur l'état de notre planète. Ce film, sorti le 5 juin 2009 simultanément à la télévision, sur Internet, en DVD et au cinéma dans le monde entier, et le plus souvent gratuitement, a été vu par près de 600 millions de spectateurs dans plus de 100 pays.En 2011, Yann Arthus-Bertrand a réalisé deux films courts pour les Nations-Unies, le premier pour l’année internationale des forêts et le second sur la désertification, tous deux projetés lors des assemblées générales.Cette même année, il crée Hope Production, société à but non lucratif. C’est au sein de cette société de production qu’il a réalisé avec Thierry Piantanida et Baptiste Rouget-Luchaire le film « La soif du monde », projeté en avant-première au 6ème forum mondial de l’eau et diffusé en prime time sur France 2 le 20 mars 2012.Toujours au sein de Hope Production, Yann a réalisé avec Michael Pitiot le film « Planète Océan » qui a été présenté en avant-première en juin 2012 à Rio+20, lors du sommet mondial de l’Environnement des Nations Unies. Dans le même temps, la Fondation GoodPlanet a initié le « Programme Océan » destiné à sensibiliser le grand public à la préservation des écosystèmes marins. Au cœur de ce programme, la publication aux Editions de la Martinière de l’ouvrage « L’Homme et la mer », disponible en librairie le 18 octobre.En mai 2017, il ouvre avec sa Fondation le premier lieu dédié à l’écologie et à l’humanisme à Paris, Le Domaine de Longchamp situé au cœur du Bois de Boulogne. Le Domaine offre gratuitement un espace d'expérimentation fait d'œuvres engagées, de rencontres et de partage, pour vivre l'expérience d'une écologie généreuse. C’est cet engagement qui lui vaut d’être nommé en 2009 « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.Il commence alors la réalisation de plusieurs documentaires sur l’environnement et l’humanisme : Home en 2009, Planète Océan en coréalisation avec Michael Pitiot en 2011, La soif du monde en 2012, Human en 2015 et Terra la même année.Yann Arthus-Bertrand s’est lancé dans un nouveau défi en coréalisant avec Anastasia Mikova « Woman » qui a vu le jour le 4 mars 2020. Ce film est entièrement consacré aux femmes du monde entier, a suscité plus de 3 ans de tournage, 60 pays visités, et des milliers d'interviews.Son dernier documentaire, Legacy, notre héritage, réalisé à partir d’images d’archives est sorti début 2021.Il travaille actuellement sur plusieurs nouveaux projets d’expositions photos ainsi que de films et documentaires, dont France, une histoire d’amour.Tous les films produits par la structure HOPE sont à disposition gratuite des ONGs, des associations et des écoles dans le cadre de programmes d’éducation à l’environnement.Voir les sites de Yann Arthus-Bertrandwww.goodplanet.orgwww.yannarthusbertrand.org

Yann Arthus-Bertrand

Les cairns correspondent à des amas de pierres déposées par l’Homme, de manière organisée ou non, généralement dans des milieux accidentés.
Fonctions du cairn
Les cairns servent à baliser des chemins au sein de zones arides, rocailleuses ou sur des glaciers. Ils peuvent également marquer des sommets montagneux ou l’existence de sites funéraires.

Cairn

La Grande Barrière de corail, ou Grande Barrière, représente le plus grand ensemble corallien au monde. Longue d’environ 2.600 km, elle est située au nord-est des côtes australiennes et sa superficie est d’environ 348.000 km2. Elle est constituée de quelque 3.000 récifs et 900 îles. Les organismes responsables de l’édification de ces structures sont donc des animaux, de l’embranchement des Cnidaires, comme les méduses. Ce sont des polypes, qui ont la forme d’une anémone de mer mais ils ne mesurent que quelques millimètres ou quelques centimètres de longueur. Les espèces créant les récifs sont coloniales et secrètent une structure calcaire qui les protège. Seule la surface du récif abrite des polypes vivants.
Ceux responsables de la formation de la Grande barrière sont des Anthozoaires (comme les anémones de mer), des Zoanthaires (ou Hexacoralliaires) et des Scléractinaires (anciennement Madréporaires). Ces espèces sont qualifiées de « corail dur ». La Grande Barrière abrite d’autres espèces coralliennes, comme les gorgones ou le corail rouge. L’ensemble du récif a subi de fortes évolutions au fil des ères glaciaires et interglaciaires qui ont vu largement varier le niveau de la mer. Les récifs, qui vivent surtout dans les trente premiers mètres, ont suivi. On en trouve aujourd’hui, par exemple, sur des massifs formés longtemps auparavant mais qui ont été tués par une ancienne baisse du niveau de la mer. D’autres massifs exposés à l’air forment aujourd’hui des petites îles de calcaire, les cayes.
Une biodiversité très grande mais menacée
La Grande Barrière forme un milieu très diversifié, comprenant à la fois des eaux côtières, des récifs coralliens en bordure ou au centre du plateau continental et des eaux profondes à plus de 2.000 m. Cette diversité en fait un écosystème riche et varié comprenant environ 1.500 espèces de poissons, 400 de coraux, 4.000 de mollusques et près de 240 d’oiseaux.
Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1981. En 2016, la Grande Barrière de corail montre un blanchissement exceptionnel, indiquant que les coraux ne sont pas en bonne santé. Le blanchissement est dû au fait que les coraux, stressés par des températures trop élevées, expulsent leur algue symbiotique. La pollution, notamment par des produits d’épandage agricoles, affecte également la vie des coraux et de l’ensemble du récif.

Grande Barrière de corail

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L'[popupdefinition id=3828]estuaire[/popupdefinition] Henri de Freycinet est une autre merveille de la baie Shark. Elle a &eacute;t&eacute; nomm&eacute;e ainsi par deux explorateurs&nbsp;fran&ccedil;ais, Louis Claude et Louis-Henri de Freycinet, au&nbsp;XIXe&nbsp;si&egrave;cle. [popupbiographie id=86]Yann Arthus-Bertrand[/popupbiographie] a su saisir la beaut&eacute; de cet endroit o&ugrave; les [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] chaleureuses de la [popupdefinition id=4725]terre[/popupdefinition] rencontrent le bleu brillant de l'oc&eacute;an Indien.&nbsp;&copy; Yann Arthus-Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s

L'océan rencontre la Terre dans l'estuaire de Freycinet

La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni noir. Le blanc et le noir étant les bornes de la gamme des gris neutres.
Quelquefois, la couleur est utilisée pour désigner un objet, comme dans le cas d’un tube de rouge pour parler du rouge à lèvres, par exemple. La couleur est aussi parfois confondue avec la tonalité. Par exemple dans un ton vert, il y a plusieurs couleurs vertes, plus ou moins claires ou foncées. Une couleur est unique.
Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires) :
par synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVB) ;et par synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ).
La couleur du physicien
La couleur, c’est aussi la sensation produite par un rayonnement physiquement défini appelé stimulus. Celui-ci pénètre dans l'œil et est capté par des millions de cônes répartis dans la rétine mais surtout concentrés dans sa partie centrale, la fovéa, siège de la vision la plus distincte.
Pour le physicien, le terme de couleur renvoie donc à la couleur spectrale, c’est-à-dire à la perception sensorielle de l’œil humain en fonction de la longueur d’onde de la lumière qu’il reçoit. Ainsi, une lumière de longueur d’onde 550 nm est perçue comme étant de couleur verte. Le spectre visible est composé des sept couleurs de l’arc-en-ciel, soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le vert étant la couleur à laquelle l’œil humain est le plus sensible.
 L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe. © Unisciel
La production des couleurs
C’est en interagissant (absorption, diffusion, réfraction, interférences ou diffraction) avec la matière que la lumière produit des couleurs. La couleur bleue du ciel est ainsi le résultat d'une combinaison de plusieurs de ces phénomènes.
L’absorption de lumière est l’un des principaux mécanismes qui entrent dans le jeu des couleurs dans la vie courante. En effet, la plupart des matériaux ont pour particularité d’absorber certaines longueurs d’ondes de la lumière. Si, par exemple, les carottes nous apparaissent orange, c’est qu’elles contiennent du bêtacarotène qui absorbe les longueurs d’ondes comprises entre le violet et le vert et réfléchit la partie du spectre allant du rouge au vert.
La couleur du physicien des particules
Le physicien des particules utilise le terme « couleur » pour désigner un nombre quantique attribué aux quarks et aux gluons. Ainsi, les quarks existent en trois couleurs : rouge, bleu et vert. Les hadrons, quant à eux, sont de couleur neutre, c’est-à-dire blancs. Cependant, aucun rapport ici avec une perception visuelle que nous pourrions en avoir.
La notion de charge de couleur a été introduite pour expliquer la coexistence des quarks au sein des hadrons, tout en satisfaisant le principe d’exclusion de Pauli. Aujourd’hui, la chromodynamique quantique joue un rôle important dans le modèle standard de la physique des particules.

Couleur

Parmi les huit planètes du Système solaire, la Terre est l’une des quatre planètes telluriques, solides, de composition (roches silicatées et fer) et de densité moyenne voisines (entre 3,9 pour Mars et 6,1 pour Mercure), la densité moyenne de notre planète étant de 5,52.
Structure du globe terrestre
La densité des roches superficielles, égale à 2,7, très différente de celle de la Terre dans son ensemble, a conduit à conjecturer une composition variant avec la profondeur. En combinant la nature surtout granitique des roches de surface, celle, surtout basaltique, des roches issues des magmas rejetés par les volcans et la composition en fer et nickel de la majorité des météorites, on en vint à l’hypothèse d’une composition en trois enveloppes emboîtées. On distingua ainsi le sial — de silice et aluminium — pour la surface, le sima — de silice et magnésium —, au-dessous, jusqu’au nife — de nickel et fer —, au centre de la Terre, en un arrangement qui rend compte de la densité globale de la planète. Au début du XXe siècle, Alfred Wegener usera de cette conception avant qu’elle n’évolue vers celle de croûte-manteau-noyau.
La sismologie allait donner une mesure de ces trois enveloppes. La discontinuité de Mohorovičić, ou Moho, vers 30 kilomètres de profondeur en moyenne, marquée par la réflexion et la réfraction des rais sismiques, constitue la frontière entre la croûte et le manteau terrestre. La discontinuité de Gutenberg, vers 2.900 km de profondeur, est la limite entre le manteau et le noyau. Toutes deux portent le nom de leur découvreur (le Croate Andrija Mohorovičić et l’Allemand Beno Gutenberg), depuis 1909 pour la première, et 1921 pour la seconde. Ultérieurement, la croûte fut divisée en une croûte supérieure et une croûte inférieure, séparées par une discontinuité de Conrad, souvent discutée, tandis qu’une graine était individualisée au centre du noyau, au-delà de 5.000 km de profondeur.
La croûte fit l’objet de précisions essentielles. D’une part, la croûte océanique est différente de la croûte continentale, comme le montra Gutenberg en 1921. La première est basaltique, la seconde granitique, du moins en moyenne. D’autre part, la croûte continentale s’épaissit sous les chaînes de montagnes en une racine qui peut atteindre 70 km d’épaisseur sous la cordillère des Andes du Pérou et de Bolivie.
Une étude plus fine des vitesses de transmission des ondes sismiques dans les parties superficielles — menée dans l’archipel des Tonga, dans le sud-ouest du Pacifique, par Jack Oliver et Bryan Isacks en 1967 — allait permettre de séparer les milieux solides des milieux visqueux, les premiers conduisant les ondes sismiques plus rapidement que les seconds. Ainsi furent distinguées la lithosphère, solide, comprenant sur 100 km d’épaisseur moyenne la croûte et le manteau supérieur, et l’asthénosphère, visqueuse, correspondant au reste du manteau. Ces distinctions, qui englobent celles de croûte et de manteau, mais avec des limites différentes, constituent les fondements de la tectonique des plaques.
Puis l’application des méthodes de sismique-réflexion à écoute longue, adaptées de la sismique pétrolière, apporta des précisions sur la structure de la croûte. On citera le programme américain Cocorp (Consortium for Continental Refraction Profiling), qui eut de nombreux équivalents, dont le programme français Écors (Étude des continents et des océans par réflexion sismique).
Enfin, les progrès accomplis dans l’étude de la propagation des ondes sismiques ont permis de distinguer dans le manteau des zones chaudes, à vitesse lente, et des zones froides, à vitesse plus rapide. Cette tomographie du manteau, en trois dimensions, a ainsi authentifié la conception des courants de convection, ascendants au niveau des rides (médio)océaniques, où remonte le matériel chaud du manteau inférieur, et descendants à la périphérie des océans, où s’enfonce la lithosphère froide. Tandis que des points chauds (hot spots), dispersés à la base du manteau, déterminent des ascendances permanentes qui sont à l’origine d’un volcanisme continu.
Vue complète de la partie éclairée de la Terre par le satellite DSCOVR. © Nasa
Composition chimique de la Terre
Le deutérium, le lithium et le béryllium terrestres ont probablement été formés dans la Galaxie par action des rayons cosmiques galactiques sur le milieu interstellaire, dans la période précédant la formation du Système solaire. De la même façon, les éléments radioactifs (par exemple l’uranium ou le thorium) ont été produits par une ou plusieurs explosions de supernovae dans la Galaxie, avant la formation du Soleil. Un certain nombre d’anomalies d’abondance s’expliquent simplement par évaporation de composés volatils au cours de la formation des planétésimaux.
L’atmosphère terrestre primitive, créée en milieu réducteur, devait essentiellement consister en méthane, ammoniac et vapeur d’eau. Sa composition actuelle résulte d’une part de la dissociation de ces molécules par le rayonnement solaire, suivie de l’évaporation de l’hydrogène et des réactions subséquentes d’oxydation, d’autre part de plusieurs milliards d’années de phénomènes biologiques (assimilation chlorophyllienne) conduisant à la production d’oxygène. Certains éléments, l’hélium notamment, proviennent simplement du broyage par érosion des roches radioactives.
Fiche signalétique
Masse (kg) : 5,976 x 1024Masse (Terre = 1) : 1Rayon équatorial (km) : 6.378,14Rayon équatorial (Terre = 1) : 1Masse volumique moyenne (g/cm3) : 5,515Satellites : 1Distance moyenne du Soleil (km) : 149.600.000Distance moyenne du Soleil (Terre = 1) : 1Période de rotation (jours) : 0,99727Période de rotation (heures) : 23,9345Période orbitale (jours) : 365,256Vitesse orbitale moyenne (km/s) : 29,79Excentricité de l’orbite : 0,0167Inclinaison de l’axe (°) : 23,45Inclinaison de l’orbite (°) : 0Vitesse d’échappement à l’équateur (km/s) : 11,18Gravité de surface à l’équateur (m/s2) : 9,78Albédo géométrique visuel : 0,37Température moyenne de surface : 15 °CPression atmosphérique (bar) : 1,013Composition en volume de l’atmosphère : azote 78 %, oxygène 21 %, autres 1 %

Terre

L’estuaire est l’endroit où un fleuve se jette dans la mer et qui constitue la transition entre le domaine continental et le domaine marin. Selon les critères, est considéré comme un estuaire la zone où les eaux marines salées et l’eau douce marine se mélangent, ou encore la zone où le cours inférieur du fleuve est remonté par la marée. Selon l’importance de la marée, l’estuaire est ainsi plus ou moins profond (c’est-dire qu’il remonte loin dans le fleuve). Par opposition, les fleuves débouchant sur des mers sans marée se terminent en delta (même s’il existe des exceptions).Hydrodynamique de l’estuaireL’estuaire se caractérise par la présence d’un bouchon vaseux, formé par l’interaction entre les courants de surface et les frottements induits par les courants de fond, qui charrient des sédiments. Cette zone de turbidité maximale, qui monte ou descend au cours des marées, contient jusqu’à 300 g de sédiments par litre, ce qui donne souvent un aspect trouble à l’eau.Les estuaires sont fréquemment aménagés, avec des zones portuaires, des espaces récréatifs, des canaux, des structure d’endiguement ou des industries. Ces aménagements modifient substantiellement le comportement hydrodynamique de l’estuaire, et amènent des polluants dans le bouchon vaseux, où ils restent bloqués. C’est le cas par exemple dans l’estuaire de la Loire, ou l’accumulation de matière organique issue du lessivage des sols en amont entraîne une eutrophisation du fleuve.Le plus grand estuaire du monde est celui du golfe de Saint-Laurent, au Canada, qui couvre 200.000 km2. La France possède trois grands estuaires : la Gironde (625 km2), la Loire (60 km2) et la Seine (50 km2).

Estuaire

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La Grande Barri&egrave;re de corail est parfois appel&eacute;e le plus grand animal vivant au monde. Si elle est bien compos&eacute;e de coraux, des&nbsp;animaux, il ne s'agit pas d'un&nbsp;organisme unique, mais d'une multitude de colonies qui forment un &eacute;cosyst&egrave;me&nbsp;fragile d'une biodiversit&eacute; sans nulle autre pareille. R&eacute;guli&egrave;rement &eacute;prouv&eacute;s par le r&eacute;chauffement climatique et les &eacute;pisodes de <a href="https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-grande-barriere-corail-nouveau-victime-blanchissement-62231/" title="La Grande Barri&egrave;re de Corail de nouveau victime de blanchissement">blanchissement</a>, les coraux meurent un peu plus chaque ann&eacute;e. Avec leur disparition, ce sont de nombreuses esp&egrave;ce de poissons, de reptiles et mammif&egrave;res marins qui sont menac&eacute;s. En photo, le r&eacute;cif Hardy baign&eacute; dans des nuances de bleu.&copy; Yann Arthus Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le récif Hardy, un joyau de la Grande Barrière de corail

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Le Kimberley est une r&eacute;gion au nord-ouest de l'Australie o&ugrave; de nombreux aborig&egrave;nes vivent encore. Et pour cause, c'est dans cette r&eacute;gion que l'on trouve le parc national de Purnululu qui appartient &agrave; un peuple [popupdefinition id=2304]indig&egrave;ne[/popupdefinition] d'Australie, les Karjaganujaru.Le parc, qui fait plus de 230.000 hectares, est class&eacute; au patrimonial mondial de l'Unesco. Les formations rocheuses sont connues pour leur [popupdefinition id=4126]couleur[/popupdefinition] orange fonc&eacute;, due &agrave; la [popupdefinition id=15955]silice[/popupdefinition], et les lignes noires compos&eacute;s de lichen sombre.&copy; [popupbiographie id=86]Yann Arthus-Bertrand[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Les roches rouges du site de Purnululu

On appelle silice la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2).
La silice entre dans la composition de nombreux minéraux. On la trouve ainsi dans certains aliments complets, dans les os et le cartilage, par exemple. Liée à d’autres atomes (aluminium, magnésium, calcium, etc.), la silice forme des silicates qui constituent l’essentiel de l’écorce et du manteau terrestres.
Différentes silices : quartz, silice colloïdale…
À l’état libre, la silice existe sous deux formes :
une forme cristalline : quartz, cristobalite, tridymite, etc. ;une forme amorphe : terre diatomée (naturelle), gel de silice (artificiel), silice colloïdale (artificielle), etc.
Utilisations de la silice
La silice amorphe peut être utilisée comme agent abrasif ou se révéler efficace (terre de diatomée) dans la lutte contre les insectes nuisibles (puces, tiques, punaises de lit, etc.).
La silice cristalline, quant à elle, est utilisée pour la fabrication du verre. On la retrouve aussi dans divers autres procédés industriels et elle est présente dans de nombreux produits tels que les bétons, les enduits de façade, etc.
Silice et risque de cancer
C’est la forme cristalline de la silice qui présente des dangers pour la santé humaine. En France, elle est d’ailleurs classée comme substance cancérogène avérée pour les cancers broncho-pulmonaires.
L’inhalation de silice peut aussi provoquer d’autres maladies, la plus connue étant la silicose, une infection pulmonaire grave que l’on observe fréquemment chez les mineurs de fond.

Silice

Les premiers êtres, animaux ou végétaux aborigènes d'un pays ou d'une région.

Indigène

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Le parc national de Kakadu est une zone verdoyante et dense situ&eacute;e au nord de l'Australie. Les anthropologues connaissent ce site pour les nombreux vestiges du N&eacute;olithique jusqu'&agrave; nos jours qu'il contient. Les cin&eacute;philes le reconna&icirc;tront peut-&ecirc;tre, c'est le lieu de tournage du film Crocodile Dundee.Yann Arthus-Bertrand a choisi de partager une image originale de cet endroit. Vu du ciel, un fleuve bord&eacute; d'arbres chemine dans une zone plus aride, comme les veines irriguant un organe.&copy; Yann Arthus-Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Un fleuve du parc national de Kakadu - Photos Futura

Un fleuve du parc national de Kakadu

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Uluru, ou Ayers Rock, est un des symboles de l'Australie, situ&eacute; au c&oelig;ur de l'&icirc;le principale. Il s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 348 m&egrave;tres au-dessus de la plaine et repr&eacute;sente un lieu&nbsp;sacr&eacute; de premi&egrave;re&nbsp;importance pour les peuples aborig&egrave;nes. On y retrouve de nombreuse peintures rupestres. D'un point de vue g&eacute;ologique, ce rocher impressionnant semble &ecirc;tre un [popupdefinition id=10780]monolithe[/popupdefinition], mais il s'agit d'un inselberg ou &laquo; montagne-&icirc;le &raquo;.Selon la mythologie des premiers peuples d'Australie, Uluru&nbsp;a &eacute;t&eacute; fa&ccedil;onn&eacute; durant le &laquo; Temps du r&ecirc;ve &raquo; qui symbolise les origines du monde. Plusieurs tribus aborig&egrave;nes se rendent &agrave; Uluru chaque ann&eacute;e pour perp&eacute;tuer leur tradition.&copy; [popupbiographie id=86]Yann Arthus-Bertrand[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Uluru, un lieu de premier plan pour les aborigènes

Le monolithe est une grande pièce de pierre taillée en un seul bloc. Ainsi, l'architecture monolithe (ou monolithique) est un type de construction réalisée dans un bloc unique et donc composée d'un seul matériau. 
Le monolithe naturel ou taillé
Le monolithe est parfois naturel (comme en Mauritanie avec le monolithe de Ben Amira) mais il n'est pas rare que l'Homme le taille ou, du moins, le déplace. Les premiers monolithes datent de la Préhistoire mais les plus connus sont des pierres comme les obélisques ou les dolmens. On retrouve aussi quelques églises monolithiques.
Le monolithe architectural
Au niveau architectural, le terme « monolithe » désigne plus généralement une œuvre ornementale ou une partie d'une construction comme les colonnes, les linteaux ou les coupoles lorsqu'elles sont créées d'une seule pierre. Les bâtiments en béton armé (opposés aux murs de briques) sont aussi considérés comme monolithes.

Monolithe

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La plage de Whitehaven (litt&eacute;ralement paradis blanc) est un bijou du Queensland situ&eacute; sur une petite &icirc;le de la mer de Corail. Cette plage, d'une beaut&eacute; saisissante, est compos&eacute;e d'un sable blanc qui est le r&eacute;sultat de la fragmentation&nbsp;de coraux, de coquillages. Les eaux turquoise se m&ecirc;lent &agrave; ce sable &eacute;clatant pour offrir ce paysage splendide et irr&eacute;el que le photographe ne pouvait manquer de figer par ce sublime clich&eacute;.&copy; Yann Arthus-Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Les plages éclatantes du paradis blanc

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Le crat&egrave;re de Wolfe Creek est la cicatrice laiss&eacute;e par une m&eacute;t&eacute;orite de 50.000 tonnes tomb&eacute;e durant le Pl&eacute;istoc&egrave;ne. Il fait 875 m&egrave;tres de diam&egrave;tre pour 60 m&egrave;tres de profondeur et n'a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert qu'en 1947 lors d'un survol de la r&eacute;gion d'Australie-Occidentale. Un petit sentier de randonn&eacute;e&nbsp;permet de se rendre au milieu du crat&egrave;re.&copy; Yann Arthus-Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;&nbsp;

Un cratère de météorite vieux de 300.000 ans

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Le parc national Fran&ccedil;ois P&eacute;ron a &eacute;t&eacute; nomm&eacute; en hommage &agrave; cet explorateur et zoologiste fran&ccedil;ais du XIXe&nbsp;si&egrave;cle qui a voyag&eacute; &agrave; de&nbsp;nombreuses reprises en Australie et en Tasmanie. Situ&eacute; au sud de la baie Shark, le Big Lagoon photographi&eacute; par Yann Arthus-Bertrand&nbsp;est un incontournable du parc national. Fr&eacute;quent&eacute;s par les dauphins et les dugongs, les abords du lagon sont ouverts au public et la baignade dans ses eaux turquoise&nbsp;autoris&eacute;e.&copy; Yann Arthus-Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Big Lagoon, un lagon aux eaux turquoise

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La plupart des lagons du monde arborent des nuances de bleu mais pas le lagon Hutt. Situ&eacute;es un peu plus au sud de la baie Shark, les eaux du lagon Hutt sont tour &agrave; tour rose vif ou rouge &eacute;carlate. Ces&nbsp;[popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] improbables sont le&nbsp;r&eacute;sultat de la prolif&eacute;ration d'une microalgue Dunaliella salina qui lib&egrave;re des b&eacute;ta-carot&egrave;ne, une [popupdefinition id=783]mol&eacute;cule[/popupdefinition] rouge-orang&eacute; utilis&eacute;e comme [popupdefinition id=15259]colorant alimentaire[/popupdefinition]. Le lagon Hutt contient la plus grande concentration de Dunaliella salina au monde. Sur cette prise de vue a&eacute;rienne,&nbsp;la couleur atypique du lagon se distingue bien et offre un [popupdefinition id=1975]contraste[/popupdefinition] &eacute;tonnant avec la proximit&eacute; du&nbsp;littoral bleu de l'oc&eacute;an.&copy; [popupbiographie id=86]Yann Arthus-Bertrand[/popupbiographie], tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Les eaux roses du lagon Hutt

Comme le nom l’indique, le terme de colorant alimentaire désigne un additif qui permet de (re)donner de la couleur à une denrée alimentaire. L’objectif est simplement de rendre ces denrées plus appétissantes, sans du tout leur apporter de goût.
Colorants alimentaires naturels, artificiels et de synthèse
Il existe trois familles de colorants alimentaires :
les colorants naturels, extraits d’éléments naturels comme les feuilles d’épinard ou le jus de chou rouge ;les colorants de synthèse, fabriqués par l’industrie chimique mais identiques aux colorants naturels ;les colorants artificiels n’ont aucun équivalent dans la nature.
Colorants alimentaires et réglementation
Le Codex Alimentarius a été créé par l’Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture et par l’Organisation mondiale de la santé en 1963. Son objectif : harmoniser les standards alimentaires au niveau mondial pour protéger les consommateurs et encourager une production équitable.
Dans l’Union européenne, les colorants alimentaires sont donc désignés par la lettre E suivie du chiffre 1 – qui indique que l’additif est bien un colorant – et de deux autres chiffres qui donnent des indications sur la teinte.
Colorants alimentaires : quels dangers ?
Les colorants alimentaires sont-ils dangereux pour la santé ? Certaines études ont révélé des effets allergènes ou, pire, cancérigènes. D’autres avancent que les colorants alimentaires, comme le E110 (jaune) ou le E124 (rouge), seraient responsables, pour partie, de l’apparition de troubles de l’attention et de l’hyperactivité chez les enfants. 
Pour assurer la sécurité sanitaire des aliments, certains colorants alimentaires comme le jaune E103, le rouge E121 ou le bleu E130 sont interdits en France.

Colorant alimentaire

Le contraste est l'écart de luminosité entre les hautes et les basses lumières.

Contraste

Le carotène est un pigment présent dans des végétaux et qui leur donne une coloration rouge ou orangée. Dans les végétaux chlorophylliens, les carotènes ne servent pas directement à la photosynthèse mais ils limitent les quantités d’espèces réactives de l’oxygène : ce sont des antioxydants. 
La famille des caroténoïdes comprend les carotènes, qui n’ont pas d’oxygène, et les xanthophylles. À l’automne, la perte de chlorophylle des feuilles révèle des couleurs rouges et orangées liées aux caroténoïdes.
Diversité des molécules de carotènes
Les carotènes les plus courants sont le bêta-carotène et le lycopène, mais il existe aussi : 
l’alpha-carotène,des formes plus rares : ε, γ, δ ou ζ-carotène.
Le β-carotène se trouve dans de nombreux végétaux : poivron, carotte, épinard, laitue, tomate, patate douce, brocoli, courge, abricot, petits pois…. La spiruline contient des taux élevés de bêta-carotène. Le bêta-carotène est aussi présent dans de nombreux compléments alimentaires antioxydants, mais il est déconseillé pour les fumeurs, chez qui un apport élevé de bêta-carotènes peut favoriser le cancer. Le bêta-carotène est aussi le colorant alimentaire E160a. 
Le lycopène est un pigment qui est responsable de la couleur rouge des tomates (Solanum lycopersicum), à qui il doit son nom. Il est aussi présent dans d’autres fruits comme le pamplemousse. 
L’alpha-carotène, le bêta-carotène et le lycopène sont des précurseurs de la vitamine A. Les carotènes sont donc importants pour une bonne vue.

Carotène

Une molécule est un ensemble d’atomes (au moins deux) identiques ou non, unis les uns aux autres par le biais de liaisons chimiques. Ces dernières sont les résultats de la mise en commun d’un certain nombre d’électrons gravitant sur la couche externe des atomes.
La liaison dite covalente simple est la plus simple des liaisons que l’on puisse rencontrer entre deux atomes lorsque ceux-ci mettent en commun un unique électron de leur couche externe chacun. Les deux électrons en question forment ainsi un doublet liant.
La structure d'une molécule est déterminée par le nombre de doublets d'électrons, liants ou non. Une molécule qui compte quatre liaisons covalentes simples, comme le méthane (CH4), présente une forme tétraédrique. En revanche, une molécule qui présente quatre liaisons covalentes dont une triple, comme l'acétylène (C2H2), sera de forme linéaire. L'objectif étant de minimiser les forces de répulsions entre doublets.
Composition chimique et représentation des molécules
La formule chimique d’une molécule renseigne sur sa composition chimique. La molécule d’eau, de formule H2O, par exemple, est constituée de deux atomes d’hydrogène, H, et d’un atome d’oxygène, O.
D’autres représentations peuvent renseigner sur la structure de la molécule comme par exemple les représentations suivantes : 
La formule développée fait apparaître les doublets d'électrons liants. Pour la molécule d’eau, on obtient : H – O – H ;La formule de Lewis figure les liaisons entre les atomes ainsi que les électrons de valence qui ne participent pas aux liaisons. C'est en quelque sorte, une formule développée plus complète ;La représentation de Cram met en évidence la structure de la molécule dans l'espace mais elle ne distingue pas les liaisons chimiques simples des liaisons doubles.
Une formule unique mais des molécules différentes
Ces différentes représentations peuvent être très utiles pour distinguer des molécules que l'on nomme isomères. Celles-ci possèdent une même formule brute mais des formules développées ou des représentations différentes. Elles peuvent donc avoir des propriétés différentes.
C'est par exemple le cas du butane et du méthylpropane (ou isobutane) : ils sont tous deux représentés par la formule brute C4H10 mais se distinguent par la configuration de leurs chaînes carbonées.

Molécule

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Gosses Buff est une cicatrice laiss&eacute;e par une m&eacute;t&eacute;orite en plein c&oelig;ur de l'Australie. Les datations estiment que la m&eacute;t&eacute;orite est tomb&eacute;e sur la Terre il y a 142 millions d'ann&eacute;es, durant le Jurassique sup&eacute;rieur. &Agrave;&nbsp;cette p&eacute;riode, l'Australie fait encore partie du Gondwana, avec tous les continents de l'h&eacute;misph&egrave;re Sud. L'impact a form&eacute; un crat&egrave;re de 22 km de diam&egrave;tre qui s'est peu &agrave; peu &eacute;rod&eacute;. Aujourd'hui, il ne fait plus que 5 km. Pour les aborig&egrave;nes Arrernte, qui vivent dans la r&eacute;gion, Gosses Buff est un site sacr&eacute; nomm&eacute;&nbsp;Tnorala.&copy; Yann Arthus-Bertrand, tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Un cratère météoritique datant du Jurassique au milieu de l'Australie

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Yann Arthus-Bertand

Photographes

Havre Hamelin

Lagon Hutt

Récif Hardy

Big Lagoon

Purnululu

Uluru

Parc national d’Uluru-Kata Tjuta

Kakadu

Parc national de Kakadu

Grande Barrière de Corail

Estuaire de Freycinet

Les merveilles de l'Australie vues par Yann Arthus-Bertrand

Australie

Photographe

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Le kangourou est un marsupial appartenant à la famille des Macropodidae. Le terme kangourou est utilisé pour désigner 63 espèces réparties en plusieurs genres, mais les kangourous « vrais » ne sont représentés que par les membres des quatre espèces les plus grandes, à savoir : 
 Macropus rufus (kangourou roux) ; Macropus giganteus (kangourou géant) ; Macropus fuliginosus (kangourou gris) ; Macropus antilopinis (kangourou antilope). 
Les autres espèces se répartissent dans les 11 genres suivants : 
 Macropus (wallaroo et wallaby) ; Dendrolagus (dendrolague) ; Lagorchestes (lièvre-wallaby) ; Lagostrophus (lièvre wallaby rayé) ; Petrogale (pétrogale) ; Wallabia (wallaby bicolore) ; Thylogale (pademelon) ; Onychogalea (wallaby) ; Dorcopsis (wallaby) ; Dorcopsulus (wallaby) ; Setonix (quokka). 
Le kangourou possède un pelage dont les coloris varient du brun pâle au marron, en passant par le roux. La partie ventrale est généralement plus claire et adopte des tons de beige. La taille varie selon l'espèce mais toutes ont en commun une tête au museau carré, des oreilles orientables, des pattes antérieures de taille réduite destinées à manipuler, et des postérieures massives et puissantes, aux pieds longs et étroits conçus pour le saut. La queue sert soit de balancier lorsque l'animal est en mouvement, soit d'appui lorsqu'il se repose. La majorité des espèces évolue au sol, à l'exception des dendrolagues qui sont arboricoles. La femelle porte une poche abdominale appelée marsupium, dans laquelle se développe le jeune.
Wallaby de Parry. © Quartl, Wikipédia, cc by sa 3.0
Les diverses espèces occupent des niches écologiques et des habitats très différents. Les kangourous vrais se trouvent essentiellement dans l'outback australien, qui correspond à des zones de savane herbeuse faiblement arborées arides ou semi-arides où ils entrent en concurrence avec les troupeaux d'élevage. Les wallabies évoluent généralement dans les régions rocheuses et escarpées, tandis que d'autres espèces comme les dendrolagues, qui sont arboricoles, vivent dans les arbres des forêts pluviales montagneuses dans le Queensland en Australie, en Tasmanie, en Nouvelle-Guinée occidentale et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Les modes de vie sont différents également en fonction des espèces. Ils sont généralement actifs au crépuscule et se protègent des grosses chaleurs la journée. Les espèces arboricoles sont diurnes. Les kangourous vrais sont des animaux sociaux vivant en petites troupes d'une dizaine d'individus, tandis que d'autres espèces comme les dendrolagues sont solitaires ou évoluent en groupe familiaux composés de la femelle, du jeune et d'un mâle. Ces animaux sont généralement territoriaux, mais ne se battent entre eux que lorsqu'ils sont en compétition en phase de reproduction. Ils se déplacent généralement par petits bonds en se propulsant à l'aide de leurs pattes postérieures, comme les lièvres et les lapins de nos contrées. Les kangourous vrais peuvent réaliser des bonds de trois mètres en hauteur et de 13 mètres en longueur. Seuls les dendrolagues peuvent se déplacer au sol en avançant alternativement les membres arrière. Ces marsupiaux sont capables d'effectuer des sauts de neuf mètres d'un arbre à l'autre, et de se laisser tomber au sol d'une hauteur de 18 mètres sans se blesser. En cas de danger, le kangourou choisit généralement la fuite, mais les grandes espèces peuvent faire face et sont capables de tuer un dingo en se défendant à l'aide de leurs pattes postérieures.
La prédation ne s'exerce que sur les individus jeunes, vieillissants ou malades et sont le fait de dingos en Australie, et de certains grands rapaces en Tasmanie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les diverses espèces contribuent au maintien de l'équilibre écologique et donc à la dissémination des plantes, dont ils rejettent les graines dans les fèces. Bien qu'ils puissent se passer d'eau pendant de nombreux jours, lorsque les kangourous vrais creusent le sol pour chercher de l'eau, parfois jusqu'à un mètre de profondeur, ils permettent à d'autres espèces animales de survivre. 
Kangourou antilope. © Greg Schechter, Wikipédia, cc by 2.0
La femelle kangourou ne donne généralement naissance qu'à un seul petit. Selon les espèces, la période de gestation dure de 29 à 38 jours. Lors de la mise bas, l'embryon se hisse ou se laisse glisser jusqu'au marsupium de sa mère, et s'accroche à un mamelon. Il se développera à l'abri de la poche ventrale entre 235 et 250 jours, avant de commencer le sevrage et d'adopter une certaine indépendance. Au neuvième mois, il quitte la poche définitivement, mais continue à téter sa mère jusqu'à l'âge d'un an. Le jeune acquiert la maturité sexuelle entre 18 et 24 mois selon que ce soit une femelle ou un mâle. 
Wallaby de Parma et son petit. © Benjamint444, Wikipédia, DP
Les kangourous sont généralement folivores. Les kangourous vrais broutent l'herbe qu'ils trouvent dans le bush, alors que les dendrolagues mangent également des fruits, des fleurs, des bourgeons, de la mousse et de l'écorce.
Les menaces pesant sur les différentes espèces sont variables. Les effectifs de kangourous vrais vivant sur le continent australien sont estimés à 50 millions d'individus toutes espèces confondues, dont trois ou quatre millions sont abattus chaque année à des fins commerciales. Ces tirs entraînent aussi des pertes collatérales que sont les jeunes non sevrés. Le chiffre est donc beaucoup plus important. Les quatre grandes espèces ne sont pas en danger. Il n'en est pas de même pour certaines populations de wallabies ou de dendrolagues, qui subissent également des pertes du fait de la chasse, mais plusieurs espèces de dendrolagues sont gravement menacées par la perte de leur habitat due à la déforestation, et les activités industrielles en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Nouvelle-Guinée occidentale. 
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 Kangourou roux Kangourou grisKangourou géant

Kangourou

La photographie est la technique permettant de fixer des images grâce à la lumière. Ce terme désigne également l'image obtenue par un tel procédé et la branche des arts graphiques lui étant dédiée. 
Inventée en 1826 par Joseph Niépce
Découverte et principe de la photographie
Ce procédé se base sur deux types de connaissances : l'optique, permettant de capter et de livrer une image en un point précis, et la chimie, servant à fixer l'image obtenue sur une surface. Les premières avancées d'optique sont lointaines et débutent sous Aristote qui crée déjà des images inversées à partir d'un trou dans le mur d'une chambre noire. Les alchimistes découvrent, au XVIe siècle, que le chlorure d'argent noircit à la lumière du soleil.
 Plusieurs expériences sont lancées : en 1780, Jacques Charles arrive fugitivement à fixer une silhouette sur du papier imbibé de chlorure d'argent, Thomas Wedgwood, en 1802, utilise du nitrate d'argent, John Herschel, en 1819, opte pour l'hyposulfite de sodium, futur fixateur. En 1826, Joseph Niépce, lithographe français, a l'idée d'associer les trois procédés afin de fixer l'image sur des plaques d'étain qu'il prend soin de recouvrir de bitume de Judée, durcissant à la lumière. Il tire la première épreuve positive réclamant à son auteur un temps d'exposition de huit heures. La première photographie prise par Joseph Niépce est une représentation d'une aile de sa propriété de Saint-Loup-de-Varennes.
Évolution de la photographie
 Son inventeur décède en 1833, mais Louis Daguerre poursuit les travaux et découvre le développement de l'image latente qui permet notamment de réduire le temps de pose. La photographie ne cesse ensuite d'évoluer avec les inventions du négatif, de l'image souple, de la couleur, du film et des photographies instantanées, en relief, photos numériques, de synthèse et astronomiques.